Ses recherches mettent en lumière les défis et les avancées dans ce domaine, soulignant l’importance de lutter contre les préjugés et de promouvoir une meilleure compréhension des besoins spécifiques des personnes du troisième âge.
La stigmatisation des personnes âgées peut avoir des conséquences graves sur leur bien-être et leur accès aux soins.
En sensibilisant le public et les professionnels de la santé, il est possible de créer un environnement plus inclusif et respectueux pour les personnes âgées.
Ces journées organisées en partenariat avec les Ministères rd-congolais de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), et des Affaires Étrangères et Francophonie du 25 au 28 septembre 2024 à Kinshasa en RDC ont mis en lumière la problématique de la prise en charge des personnes âgées.
A l’initiative du Comité Exécutif de « GEMENU ASBL » « Gériatrie et Médecine Nucléaire » autour du Thème : « Assurer l’avenir : Prévoyance et couverture santé unniverselle pour les personnes agées », ces conférences scientifiques ont connu la participation active du Professeur Emérite Docteur Benjamin Longo Mbenza de LOMO UNIVERSITY OF RESEACH et du Professeur Bourdon de l’Université Paris-Sorbonne.
Ainsi qu’ une forte délégation du gouvernement panafricain de la « Diaspora africaine », un nouvel Etat sans frontières regroupant près de 350 millions de personnes à travers le monde qui est une branche spécialisée de l’Unité Africaine.
Avec à sa tête son premier Ministre et Chef du Gouvernement Monsieur Louis-Georges Tin, Président du Conseil Représentatif des Associations Noires, CRAN en sigle, accompagné de quelques-uns de ses Ministres sectoriels.
Selon fr.wikipedia.org , « Par Diaspora africaine, on entend les peuples de descendance et de patrimoine africains vivant hors du continent, quelle que soit leur citoyenneté, et qui restent engagés à contribuer au développement du continent et à renforcer l’Union africaine ».
Selon un Communiqué de Presse rendu public le 27 septembre 2024 à Kinshasa par cette Institution de l’Union Africaine sur leur site d’information, on peut lire :
« 4 Ministres de l’État de la Diaspora Africaine invités en RDC »
Une délégation de l’État de la Diaspora Africaine (SOAD) a été invitée à Kinshasa pour une semaine à partir du 23 septembre 2024, à l’initiative de l’association de médecins Géménu. Elle était composée de plusieurs ministres :
-Dr Louis-Georges Tin, Premier Ministre de SOAD
-Dr Joanes Louis, Ministre de l’Economie de SOAD
-Dr Willy Tsaku, Ministre de la Santé de SOAD
-M. Barthélemy Bukasa, Ministre des Infrastructures de SOAD
Au cours de leur séjour, les ministres ont aussi rencontré de nombreux dirigeants du pays, à la présidence de la République, au ministère des affaires étrangères, au ministère de la santé, au ministère des transports, au ministère du portefeuille, chargé des entreprises publiques et des partenariats public-privé, avec Congo Airways, avec la société ONATRA, qui gère les ports et les infrastructures ferroviaires du pays, et avec plusieurs autres acteurs stratégiques dans le pays.
Malgré un agenda très chargé, les ministres ont pu prendre un peu de temps pour goûter quelques spécialités locales, et se promener sur les rives du fleuve majestueux, le Congo. Au-delà des enjeux diplomatiques et économiques, qui seront évoqués ultérieurement, dans les communiqués à venir, le voyage a été un moment humainement très riche.
En effet, le Premier Ministre et le Ministre de l’Economie n’avaient jamais rencontré physiquement leurs collègues le ministre de la santé et le ministre des infrastructures : « nous nous appelons pratiquement tous les jours pour discuter des dossiers sur lesquels nous travaillons, mais c’est de fait la première fois que nous nous rencontrons en personne. C’était très émouvant, car dans ce gouvernement, nous ne sommes pas seulement des collègues, a indiqué le Premier Ministre. Nous sommes aussi une famille».
Autrefois appelées “vieillards”, ces personnes sont désormais désignées de manière plus respectueuse comme étant en sénescence ou de troisième âge.
L’événement a souligné l’importance de leur prise en charge socio-médicale, affirmant que leur vie est tout aussi sacrée que celle des autres groupes d’âge.
La santé étant une affaire d’État, il est du devoir et de l’obligation des autorités de garantir une protection égale pour tous.
Le Professeur Benjamin Longo Mbenza a profité de cette occasion pour présenter les recherches actuelles et ouvrir des perspectives sur une médecine des “28P”:
« personnalisée, préventive, prédictive, participative, basée sur des preuves, pluri-professionnelle, pluridisciplinaire, phénoménologique, précoce, plaidoyer, pertinente, perverse, médiatique, primatologique, paradigmatique, planétaire, pilier, précaire, plastique, anti-pollution, paradoxale, processuelle, primordiale, politique, polypharmaceutique et utilisant des plantes ».
C’est un sujet fascinant et crucial pour l’avenir de la santé publique.
La gériatrie est effectivement une spécialité médicale essentielle, surtout avec le vieillissement croissant de la population mondiale. Elle se concentre sur la prévention, le diagnostic, le traitement et les aspects sociaux des maladies chez les personnes âgées.
Points clés de la gériatrie :
Immunosénescence : Ce terme désigne le vieillissement du système immunitaire qui entraîne une augmentation de l’inflammation chronique de bas grade connue sous le nom d’« inflamming ».
Cela est associé à diverses maladies liées à l’âge, comme les maladies métaboliques, neuro-psychiatriques, cardiovasculaires, et les cancers.
Syndromes gériatriques : Les professionnels doivent savoir identifier et gérer des syndromes spécifiques aux personnes âgées, comme la fragilité, les chutes, et les troubles cognitifs.
Maladies fréquentes: Les maladies courantes chez les personnes âgées incluent l’Alzheimer, les maladies ostéo-articulaires, et les troubles psychiques.
Ressources sanitaires et médico-sociales : Utiliser efficacement les ressources disponibles pour les personnes âgées est crucial pour leur bien-être.
Impact du changement climatique :
Le syndrome d’immunosénescence augmente également les risques pour la santé liés aux effets du changement climatique.
La gériatrie est donc une discipline en pleine croissance qui nécessite des professionnels hautement qualifiés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes âgées et améliorer leur qualité de vie.
La capacité de thermorégulation diminue de manière évidente dans le contexte de chaleurs extrêmes, comme les canicules. Le syndrome d’immunosénescence est un processus physiologique normal.
De nombreux changements se produisent avec l’âge, notamment des modifications de la répartition du gras corporel et des mécanismes de thermorégulation, ainsi qu’un ralentissement général du métabolisme.
La nutrition est un facteur important influençant les processus individuels du syndrome d’immunosénescence.
La gérontologie étudie les phénomènes d’immunosénescence.
Elle analyse les problèmes de santé des personnes âgées pour leur offrir des soins personnalisés, physiques et psychologiques, ainsi que des soins palliatifs.
Cette discipline prend en compte plusieurs domaines liés au syndrome, tels que la sociologie, la psychologie, l’anthropologie, la biologie et la démographie.
Selon une étude réalisée à Biamba Marie Mutombo et Lomo Médical, les personnes âgées sont les plus affectées par les maladies.
La littérature spécialisée indique une coexistence de l’atteinte emphysémateuse prédominante et de l’atteinte des voies aériennes chez les hommes immunosénescents.
En résumé, la gériatrie et la gérontologie sont des disciplines jeunes et en pleine évolution, bien qu’elles existent depuis les débuts de l’histoire.
Elles ont été les premières à intégrer la multidisciplinarité et l’interdisciplinarité, à organiser des programmes de soins vastes et à établir de nombreux partenariats, et elles continuent de le faire.
C’est une initiative très importante et louable.
Investir dans le vieillissement et améliorer les maisons de retraite médicalisées peut effectivement avoir un impact significatif sur l’indice de développement humain (IDH).
Les journées scientifiques de haut niveau peuvent jouer un rôle crucial en mobilisant des financements et en mettant en place des normes pour ces établissements.
Pour que ces efforts soient couronnés de succès, il est essentiel que les fonds des partenaires techniques et financiers soient bien dirigés vers les populations cibles.
Cela nécessite une gestion transparente et efficace des ressources, ainsi qu’une collaboration étroite entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les communautés locales.
Eugène Ngimbi Mabedo
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