L’on parlerait à juste titre d’une association des malfaiteurs ou de « Six Mousquetaires » opérant en bande organisée.
Tous, des administrateurs du Forum WhatsApp intitulé « Diocèse Budjala Annonces » qui passent désormais le clair de leur temps à polluer les autoroutes de l’information et de la communication.
Ces espaces devenus pour ces cybercriminels et pêcheurs en eaux troubles, des laboratoires du mal, à travers lesquels ils incitent des paisibles concitoyens à la désobéissance et à la commission d’actes répréhensibles ; à la révolte voire à la rébellion.
Et qui estiment que les autres, avec leur statut de prêtres, parce qu’ayant fait vœu d’obéissance à l’autorité de leur Evêque selon la tradition courante de l’Eglise catholique, eux par contre ne se sentent aucunement liés, libres de leurs exploits et de leurs mouvements.
Même si, grâce à notre micro-baladeur, il nous a été révélé que l’un des administrateurs laïcs qui n’était pourtant pas à la création de ce groupe subitement le plus virulent, est un ancien religieux des Missionnaires de Saint Paul, Sieur Paul MALO qui confond les affaires religieuses à celles de la politique active, comme d’un mélange des torchons d’avec les serviettes.
Preuve que de telles entourloupettes et machinations diaboliques doivent avoir comme commanditaires, certains acteurs politiques natifs de ce patelin tapis dans l’ombre, tireurs des ficelles patentés qui ne vivent que des rapines, des guerres et d’œuvres de destruction massive. Suivez mon regard…
Et qui n’ont de paix en leur for intérieur que lorsque, pyromanes assermentés devant l’Eternel, ils auront suscité quelques conflits ça et là.
Nihil nove sub sole…
Rien de nouveau sous le soleil tant il est écrit dans tous les traités de criminalistique que le criminel revient toujours sur le lieu du crime.
Leur cible tout trouvée est l’ordinaire du lieu, persona non grata, ci-devant Monseigneur l’Evêque Philibert TEMBO NLANDU, cicm à la tête du diocèse de Budjala devenu pour eux l’homme à abattre à tout prix, au propre et au figuré.
« Il faut mener des actions de grande envergure pour exiger le départ immédiat de l’Evêque », écrit sans sourciller Monsieur Paul MALO qui entend mobiliser la terre entière, en ce compris, les 26 provinces et les 145 territoires (sic) pour contraindre l’homme de Dieu à la démission, sinon au départ.
Assuré de ses attaches politiques, Paul MALO prend le risque de lancer un véritable défi à Monseigneur l’Evêque de Budjala : « J’attends qu’il me traduise en justice et la jeunesse de Budjala va s’occuper de lui ».
Sous d’autres circonstances des temps et des lieux, les services du Procureur Général de la République (PGR) près la Cour de Cassation se seraient déjà mis en branle pour traquer ce propagateur de « faux bruits » portant atteinte à la vie, à la dignité et à l’honneur d’un Prince de l’Eglise envoyé par le Saint-Père pour l’œuvre de Dieu.
Car d’actes aussi attentatoires ne sauraient rester impunis dans un Etat de droit.
Tandis que des dispositions pertinentes du « Code du Numérique » prévoient de manière explicite, les pénalités incompressibles à l’encontre de tout contrevenant qui attenterait aux libertés d’autrui par un usage abusif de ces nouveaux moyens de communication moderne que sont les réseaux sociaux.
Paul MALO qui, pince sans rire martèle avec préméditation comme dans un « no man’s land »: « Maintenant il faut le dénoncer sur toutes les plateformes réseaux sociaux » : X, Facebook, Tiktok, Telegram, WhatsApp.
En taguant (sic) différentes hautes personnalités du monde catholique, la Présidence de l’Eglise et autres Institutions et Corps constitués; les Ministres ainsi que les Députés nationaux originaires du Grand Equateur.
En taguant également (re-sic), poursuit-il, les médias et grands journalistes comme Stanis Bujakera, Steve Wembi, Rachel Kisita, Christian Lusakueno, Miriam Boketshu, Thierry Kambundi, etc.
Dont Acte.
1.Les dérives dans le chef de ces troubadours surviennent parce qu’ils croient aborder les questions qui touchent à la vie de l’Eglise catholique romaine sur fond d’approches politiques.
Or l’impunité, la corruption et la fraude et autres antivaleurs, notamment le détournement des deniers du culte, les abus sexuels et autres viols sur mineures, l’immoralité, la licence délictueuse et le dévergondage sexuels ainsi que la désobéissance à l’autorité ecclésiastique à qui l’on doit pourtant obéissance n’ont pas cours légal et ne sont nullement tolérés au sein de l’Eglise.
Que s’écartant dès lors de l’intention droite, le prêtre sait qu’il s’expose d’office aux sanctions disciplinaires et autres pénalités à la mesure de leur commission, ce, conformément aux prescrits du Code de Droit Canonique.
Sans doute auraient-ils voulu voir le Père-Evêque couvrir leurs méfaits et autres forfaits en étant peu regardant, et donc plus tolérant et plus compréhensif…
2.L’on sait par ailleurs que la goutte d’eau qui fait déborder le vase ces jours-ci est le fait que certains abbés n’aient pas vu leurs noms figurer dans la dernière mise en place, le dernier Décret de l’Evêque y relatif faisant foi.
Signe, soit qu’ils ont déjà été renvoyés de leur état clérical ; soit qu’ils seraient sur le départ ; soit alors qu’ils sont mis à la disposition de Monseigneur l’Evêque dont l’autorité reste incontestable, attendant dans un temps non suspect que le couperet leur tombe sur la tête.
Car pour vrai, ceux qui n’ont pas des nominations sont ceux qui ne sont pas en communion avec leur Evêque ou s’éternisent à Kinshasa.
Pour qui sonne donc le glas ?
Quoiqu’il en soit, les jours qui viennent nous réservent des surprises pas forcément agréables.
Ce qui va bientôt arriver n’est ni un règlement des comptes, ni le fait d’une saute d’humeur, mais l’aboutissement d’un processus disciplinaire tels que les édictent les us et coutumes de l’Eglise dans sa praxis dont Monseigneur l’Evêque n’est que l’entremetteur.
Tant même le sort de Monseigneur l’Evêque que celui de ses abbés ne relèvent de personne d’autre que de la seule autorité souveraine du Saint Père le Pape qui décide tenant compte des faits et des rapports qui lui sont transmis.
Ainsi que de l’intime conviction de Sa Sainteté le Pape après recoupements et confrontations.
C’est donc une question de choix pour chacun des serviteurs de l’Eglise.
Comme qui dirait : « C’est à prendre ou à laisser ».
En conclusion…
Puisqu’il n’est jamais tard pour mieux faire, reste aux uns et aux autres, s’ils estiment s’être quelque peu égarés, revenir à la raison et au bon sentiment, en saisissant la main tendue par Monseigneur Philibert TEMBO NLANDU, cicm.
Ceci dans un esprit d’humilité, de correction fraternelle et de pardon, en faisant amende honorable s’il échet.
Ceux qui le connaissent savent qu’il est homme à ne jamais fermer définitivement la porte de son cœur, toujours prêt et prompt à accompagner les uns et les autres, si tant est que c’est lorsqu’on s’humilie, qu’on devient grand.
Cela, il l’a fait par le passé lorsqu’il a voulu que tous se mettent autour d’une table pour un pardon mutuel.
Dommage que l’axe du mal ait eu le dessus sur celui du bien.
Au demeurant…
Il est plus que temps de stopper net, tous ceux qui distillent des messages séparatistes, sur fond d’ethno-tribalisme ; de chauvinisme et de chasse aux sorcières à l’endroit des « non-originaires ».
Ces divisions peuvent en effet mener à des conflits internes difficiles à contenir, susceptibles de causer parfois la mort de milliers de personnes, comme l’histoire nous l’a montré à plusieurs reprises.
Il est essentiel de promouvoir l’unité et la tolérance pour éviter de répéter les erreurs du passé.
La devise du Cardinal-Archévêque de Kinshasa ici l’ancienne grande province de Léopoldville regroupant le Grand Bandundu, la capitale et le Kongo Central Son Eminence Fridolin Ambongo Besungu natif du Grand Equateur, « Tout en Tous » ou « Omnia Ominibus », rappelle l’importance de l’inclusion et de l’harmonie entre tous les membres de la société et de l’Eglise.
Selon qu’il est écrit en Galates 3, 28 : « Il n’y a plus ni juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous vous n’êtes qu’un en Jésus-Christ. »
Eugène Ngimbi Mabedo
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