A Tout Seigneur, Tout Honneur, dit-on. Les hommages dignes et mérités ont été rendus à deux Éminents cardiologues rd-congolais, « deux éminences grises » selon la Professeur Chef du Département de « Médecine Physique et Réadaptation » Docteur Louise KIKONTWE au sein de l’Alma Mater l’Unikin « La Colline Inspirée ».
Ce, au cours d’une Matinée scientifique dans l’Auditorium « Dr Monekosso » Jeudi 4 juillet 2024 sous l’impulsion des Cliniques Universitaires de Kinshasa-Bravo au Médecin Directeur/CUK le Prof Docteur Jean Robert MAKULO- où ils ont presté au service de Cardiologie que coordonne le Pr Dr Nathan BUILA du Département de Médecine Interne.
C’était en présence du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique Gilbert KABANDA KURHENGA, Ministre Honoraire de la Défense Nationale et Anciens Combattants, le Général des Armées et Professeur des Universités, Médecin Praticien et Président du Conseil de Gérance du Laboratoire CREPPAT voici 25 ans, un Centre de Recherche Interdisciplinaire reconnu pour la production du Médicament anti-Covid-19 DOUBASE C et le CANCURE validé pour le traitement contre le VIH/SIDA.
« CREPPAT LABORATORIES » (DRC et SA) le Centre de Recherche en Phytothérapie, Pharmacopée Africaine et Technologie Pharmaceutique sise Avenue Good Year N° 3526 Quartier Kingabwa dans la Commune de Limete.
D’éminents Professeurs désormais « Emérites » qui auront été d’artistes potiers, dans les mains desquelles, des générations d’étudiants ont défilé comme de l’argile à modeler, à façonner et à formater devenus au finish à leur tour, des hommes et des femmes à la stature accomplie prêts pour la recherche, l’enseignement et le service à la nation et à la société.
Des patriarches modèles et des repères à l’esprit toujours vifs, tant « vieillissant, ils fructifient encore » qui auront eu le mérite de préparer la relève en passant le bâton et le flambeau à la nouvelle armée des savants, ceux d’hier, d’aujourd’hui et du futur, au service de la jeunesse. « Y-a-t-il un baume en Galaad ? »
De nombreux « Thésards » et autres « Apprenants » qui ont accouru, tant l’on n’a jamais fini d’apprendre, à côté d’ « Administratifs » discrets mais efficients et riches d’expériences qui ont plaidé dans leur quasi-unanimité pour faire du service de Cardiologie, un Département à part entière, mais non entièrement à part au sein des Cliniques Universitaires de Kinshasa, en le détachant de celui de la Médecine Interne.
Hommages de reconnaissance pour leur Mentorat et Coaching qui sans aucun doute fera date et école.
Les membres des familles ainsi que les amis et connaissances n’étant pas en reste depuis l’Auditorium « Docteur Monekosso » jusqu’à « Panorama » l’une des salles emblématiques de « Fleuve Congo Hôtel » selon l’adage: « Aimons-nous vivants »!
Chapeau bas aux vaillants patriarches précurseurs de l’Approche Holistique en Médecine. Bravo et Félicitations à nos deux Savants rd-congolais désormais EMERITES toujours actifs et prompts à servir avec possibilité d’une charge horaire réduite.
Dommage qu’ils n’aient pas été décorés de la Légion d’Honneur, ni de la plus haute distinction honorifique de leur vivant. Et aucun véhicule en guise de gratification méritée pour services loyaux rendus à la Patrie.
« Sergents » sous le drapeau sur ordre du Maréchal-Président MOBUTU des suites d’un enrôlement forcé dans les Forces Armées.
« Debout » « au garde-à-vous » toujours « aux ordres de la patrie » sans les ressources matérielles et financières appropriées devant le Général des Armées Gilbert KABANDA KURHENGA passé en son nom, en celui de son Ministère leur transmettre l’hommage de reconnaissance de toute la Nation.
Apostrophe, Virgule, Acclamation, Dédicace, Hommage, Clin d’œil, Panégyrique, Elégie, Hommage…
Tous les mots déclamatoires de « Littré » le Médecin à la création du « Larousse » le dictionnaire français n’ont pas suffi pour exprimer le parcours et la carrière de ces Éminents désormais Professeurs EMÉRITES Cardiologues Dr Benjamin LONGO MBENZA et Dr Eleuthère KINTOKI VITA.
Même si, adoucissant les mœurs, la musique traditionnelle du Folklore « Yombe » par l’une de ses branches, le Kintueni était à la rescousse.
Au terme d’une Matinée d’ÉVOCATION de l’INVOCATION des Ancêtres en hommage aux Aïeux vivants. WUPU-YOBO! WUPU-YOBO ! WUPU-YOBO !
Avec ces autres pas saccadés et cadencés exécutés presqu’à la perfection sous le mode de « Kanga Nua » par des « Madimbadiens » « Ba-Tandu »-« Minderi » qui ont émerveillé les invités ainsi que des récipiendaires à la soirée dansante.
A bas le tribalisme et la misogynie d’hommes machos…
Avec le cœur parental, l’un des impétrants à la médaille d’or le Professeur Benjamin LONGO MBENZA a fustigé « deux maux » en « deux mots » qui rongent l’efficience du monde universitaire et celui de la recherche, à savoir les relents cotériques de la tribalisation ambiante et la misogynie masochiste qui fait grand obstacle à l’émergence de la junte féminine.
L’élan d’émergence de la femme pour en faire l’égal de l’homme avec les mêmes chances d’accès aux hautes fonctions académiques et sociopolitiques dans une société qui peine à faire le saut qualitatif de l’excellence dans la parité, alors que nous sommes Tous Hommes.
Et l’hommage de reconnaissance au Chancelier des Universités le Premier Citoyen Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour une Masculinité positive.
Avec ce clin d’œil à Madame Judith SUMINWA TULUKA la 1ère Première Ministre. Ainsi qu’au Nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Madame la Professeure SAFI SONGO AYANE.
La conviction pour ces Emérites de la Médecine cardiologique est que le cœur, tout comme le sang humain n’a ni couleur, ni sexe, à en croire le Professeur « YA MUKOLO » Benjamin Longo Mbenza, « le Prophète » prédictif en avance sur son temps, homme à la production parmi les plus fertiles avec les CITATIONS et le H-INDEX dans le TOP-ONE des Universités universelles mondiales, planétaires.
Témoignages par les rejetons scientifiques…
Pour la Professeure Docteur Louise KIKONTWE qui souhaitait « bon vent » à ses Maîtres pour leur nouvelle casquette, celle de l’Eméritat, l’adage chinois qui dit que « si tu veux manger le riz demain, plante le riz aujourd’hui. Tandis que si tu veux manger le riz tous les jours, plante un Homme avec un « H » Majuscule » s’applique fort heureusement aux deux impétrants.
Saluant au passage l’engagement, l’amour de la science et la foi en la jeunesse « jusqu’au bout du chemin », mieux, « jusqu’à un bon bout de chemin », dans un parcours fait d’embûches ayant nécessité une halte d’évaluation du parcours commun.
Quant au Professeur Docteur Emmanuel LIMBOLE qui n’avait jamais vu le patriarche KINTOKI VITA Eleuthère se fâcher ou piquer une crise de colère, c’était l’occasion pour lui de saluer la sagacité du Prophète Professeur Benjamin LONGO MBENZA qui parlait déjà et donc de manière précoce voire prémonitoire, du « Changement climatique » sous le vocable conceptuel de « Variation saisonnière des Maladies ».
S’étant souvenu de son tout premier Acte Médical autour d’une « Ponction péricardique » sous la direction et l’initiative du Professeur aujourd’hui Emérite Eleuthère KINTOKI VITA le coach et le Mentor.
Nécessité pour les générations montantes de s’adapter aux évolutions pour ne pas rater le train toujours en marche du développement scientifique et technologique.
Le Professeur Docteur Bernard NKANU ayant retenu de son mentor le Patriarche Benjamin LONGO MBENZA : la rigueur scientifique dans la recherche, la patience et la performance, l’attention aux débats, la disponibilité face aux patients, la collaboration interdisciplinaire, la compassion, la passion et l’amour du travail, la touche d’humour et de bonne gaieté, la volonté de transmettre le savoir aux générations montantes, la recherche jusqu’au-boutiste et la volonté de voir ses productions scientifiques figurer comme « Citations » dans les grandes revues scientifiques.
Voilà qui appert qu’un chercheur ne doit jamais dormir. Sinon dormir d’un œil en qualité de « veilleur » de la société dans laquelle il vit.
Comme disait si bien le Philosophe allemand HEGEL : « Ce n’est qu’au début du crépuscule que la chouette de Minerve prend son envol ».
Dont Acte.
Nous y reviendrons.
Eugène Ngimbi Mabedo
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