La GCM, la Société Générale des Carrières et des Mines créée en 1967 en remplacement de l’ex société belge l’Union Minière du Haut Katanga(UMHK) a l’obligation légale, comme toutes les entreprises étatiques, paraétatiques et privées, de s’acquitter régulièrement de ses obligations sociales en versant ses cotisations dues à La CNSS.
Faute de le faire ou de se plier à une telle exigence, il est illusoire de croire que La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, l’ex INSS créée le 29 juin 1961 verse en contrepartie la quotité due au bénéfice de ses agents et cadres.
Or ce qui se passe à la GCM est un scandale qui, malheureusement n’a nullement l’air d’émouvoir les plus hautes autorités du pays ; sans doute trop accaparées elles aussi dans l’exploitation éhontée des carrés miniers au détriment de la République.
Car il n’y a pas que les étrangers et les multinationales qui doivent « retirer leurs mains de la RDC » (sic) et cesser de prendre le pays de Joseph Kasa-Vubu et de Simon Kimbangu pour une « mine à exploiter » (re-sic), selon les termes du Saint-Père le Pape François lors de sa visite pastorale l’an dernier en RDC.
En effet, plusieurs retraités de la GÉCAMINES ne perçoivent pas leurs pensions auprès de la CNSS, tout simplement parce que La GCM, pendant plusieurs années, défalquait aux agents ce qui était dû à la CNSS sans créditer cette dernière.
De nombreux agents retraités depuis environ cinq ans sont estomaqués d’apprendre de la CNSS qu’elle ne peut pas leur verser leurs pensions parce que la GÉCAMINES traîne un lourd passif vis-à-vis de la CNSS.
Cette situation est intolérable alors que 15.000.000 USD (Quinze Millions de dollars américains) auraient servi au plaisir du management actuel auquel auraient été associés certains complices pour acheter leur silence.
En d’autres termes, sur les USD 15.000.000 USD (Quinze Millions de dollars américains) détournés, il y avait moyen de faire un geste en faveur de la CNSS pour que cette dernière paie aux pensionnés de la GCM ce qui leur est dû.
Puisqu’il est permis d’espérer, l’on peut donc croire qu’avec l’imminence d’un gouvernement d’hommes et des femmes à la « compétence professionnelle », dixit Madame la Première Ministre Judith TULUKA SUMINWA, une solution urgente peut être envisagée et mettre un terme au calvaire de ces agents et cadres paupérisés à souhait par des dirigeants inconscients qui se la coulent douce en toute impunité.
Ce, en dépit des différents rapports inattaquables de l’Inspection Générale des Finances et de la Cour des Comptes.
A suivre…
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