Parfaite illustration d’un Etat « failli » avec des voleurs qui crient aux voleurs, ces champions « Warriors » autoproclamés toutes catégories, avec pour seul deal social « le ventre d’abord » et « le peuple après » ; des loups aux dents acérées qui de peu, auront manqué de s’entredéchirer et de s’entre-dévorer.
Mais l’histoire depuis les temps immémoriaux renseigne que les carnassiers généralement gloutons et voraces ne se bouffent jamais entre eux.
Vivement la République bananière.
Avec les cinq premières années de la gouvernance du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le peuple aura assisté ahuri à d’innombrables spectacles où les romains s’empoignèrent autour des retro commissions, rivalisant d’ardeur, sans qu’il y ait une main arbitrale pour limiter tant soit peu les dégâts.
La prison centrale de Makala aura ainsi perdu tout son sens d’un Centre Pénitentiaire de « Rééducation », tel que voulu par le soldat du peuple qui insufflait partout qu’il ne fallait jamais trahir le Congo.
Serment patriotique de fidélité à la nation qui n’est pas celui de nouveaux Maitres des lieux, aux premières loges, ceux de la diaspora.
L’argentier du gouvernement, l’inamovible, l’inassouvi sinon l’insatiable tiroir-caisse, ci-devant NICOLAS SERGE KAZADI KADIMA NZUJI serait, de l’avis de maints observateurs, le prototype d’un homme ayant régulièrement foulé au pied l’obligation de réserve à laquelle tout membre du gouvernement devrait être astreint, péchant régulièrement durant son règne tant au plan administratif que politique.
Quelle n’aura pas été la stupeur des congolais de le voir enfourcher la trompette du rôle outrecuidant de véritable « chef du gouvernement », livrant plus d’une fois le patron de la centrale électorale son « double Shakena » -deux fois « homonymes » – Kadima-Kadima et Kazadi-Kazadi au mépris public dans une histoire rocambolesque d’achat et de livraison des véhicules de et à la CENI contre toutes les règles abécédaires de passation des Marchés Publics.
Lorsque de son côté Denis KADIMA KAZADI criait à qui voulait l’entendre n’avoir pas reçu des crédits budgétaires souscrits « suffisants » pour le financement des opérations électorales qui arrivaient à grands pas, c’était a contrario, ô paradoxe, de l’argentier qui, comme pour se faire bonne conscience, s’activait de l’autre à brouiller les pistes.
NICOLAS SERGE KAZADI KADIMA NZUJI s’étant fait aligner lui-même au titre de fournisseur à son goût, « bénéficiaire » d’une juteuse commission ou retro commission dans un marché abracadabrantesque passé de gré à gré, que dis-je, de soi à soi dans ce qu’il conviendrait d’appeler avec justesse un « délit d’initiés »!
Notamment pour l’achat de 15 véhicules au profit des membres de la haute direction de la centrale électorale nationale indépendante, CENI en sigle.
Le Ministre des Finances enfin sortant,et il serait plus que temps qu’il libère le plancher pour le bien de la République qui aura mis à mal l’indépendance de la centrale électorale, allant jusqu’à se mettre dans la peau d’un agent, mieux, d’une agence en charge des achats, ventes, stocks et autres approvisionnements en lieu et place des structures attitrées de la CENI, sans l’aval « expressis verbis » de cette dernière.
Ce qui a fait croire que la CENI était devenue une Institution, non d’Appui à la démocratie avec toute la neutralité que cela exige, mais un appendice départemental sous la tutelle administrative et technico-financière du gouvernement. A tout le moins d’un membre du gouvernement. Et pas n’importe lequel.
Mais le hic, comme l’avaient en son temps relevé la plupart des Médias rd-congolais, c’est que le fournisseur desdits véhicules ne fut autre que la société SADAMOTORS dont Monsieur Jacky Kazadi N’Duba serait le Directeur.
Suivez mon Regard…
Preuves que le super ministre, car il en était un, n’avait des comptes à rendre à personne, même pas à Dieu le Père, sinon et uniquement qu’à sa seule conscience.
Alors que la moralité publique, cette moelle épinière éthique devrait offrir davantage la base substantielle de la crédibilité et de sérieux tant devant l’opinion nationale interne que sur le plan international.
Voilà qui a ravivé le sentiment diffus mais largement répandu que le premier Ministre n’en était pas un, sinon qu’un faire-valoir, à défaut d’être, par un silence coupable, un complice apeuré.
Et qui aura passé le clair de son temps à inaugurer des chrysanthèmes, assistant passif et impassible à un jeu des dupes dont les règles lui échappaient totalement.
En pareilles circonstances, on n’était pas loin de croire que le conseil des ministres lui aussi n’aura été la plupart du temps qu’un bal des chauves, chacun y venant pour jouer sa partition.
Jadis lors du régime de 1+4, Joseph Olenghankoy faillit être éjecté du gouvernement parce qu’il dut parler sans langue de bois d’un « Théâtre de chez nous ». Et dieu seul sait jadis de qui il fut question à l’époque.
Rebelote : Suivez mon regard…
Comment comprendre, s’interroge le congolais Lambda, qu’un Ministre des Finances aille jusqu’à faire une commande pour une institution citoyenne, ce, en toute irrégularité, sans en avoir l’autorisation ni aucune compétence attitrée, étant entendu que cela ne relevait nullement de l’une quelconque de ses attributions ?
L’on était de plain-pied dans la jungle où c’est la loi du plus fort, tous les coups y étant permis, celui avec le verbe haut finissant par l’emporter.
Narratif, quand tu nous tiens !
Chacun y allant désormais de sa capacité à jongler, à ruser, voire à nuire.
Peu importe qu’il faille pour parvenir à ses fins, terrasser l’adversaire, quitte à l’emporter par KO.
Un imbroglio comme on n’en avait jamais vu ou vécu : de Joseph Kasa-Vubu à Joseph Kabila.
Le plus étonnant est de voir l’Inspection Générale des Finances, la Cour des Comptes ou le CENAREF, au nom des missions assignées et la patrouille financière tant vantées, ne jamais plonger dans les caisses dudit Ministère des Finances où ne manquent point, dans les placards, de nombreux cadavres, certains en putréfaction.
Pour ceux qui ne le savent pas, le CENAREF est la cellule nationale des renseignements financiers, la structure en charge de la lutte contre le blanchiment des capitaux, de financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, avec à sa tête l’Avocat Général Adler Kisula Betika.
Qui a dit que le second mandat du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo le serait sous le signe de la lutte contre l’impunité et la corruption ?
A condition « Que les médiocres dégagent » !
Sinon, plus ça change, plus c’est la même chose.
L’argentier du gouvernement qui est en train de construire sur fonds propres un empire sportif Hi-Tech au Mont-Amba en contrebas de la Colline Inspirée, voulant redorer le collège qui l’a vu croître au plan scolaire devra dire où diantre a-t-il subitement trouvé une telle fortune ?
Sauf si le maître-mot demeure : « Tudi Twambakaja… » !
A SUIVRE.
Eugène Ngimbi Mabedo
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