Qui tue par l’épée en périt. Mieux, qui tue par l’épée périt par l’épée, pour être plus explicite. Tandis que la paix se gagne, en préparant la guerre, selon l’adage latin « si vis pacem, para bellum » : « Qui veut la paix, prépare la guerre ». Même si de façon paradoxale: « Qui veut la paix, prépare la paix ».
La violence, attribut de l’irrationnel et de la déraison n’est jamais l’apanage exclusif ni le monopole d’un homme, d’un camp ou d’un système.
Car c’est de la mesure ou de la démesure dont tu te seras servi qu’on te servira, à en croire les férus des lois karmiques de l’éternel retour.
Et qui donne son plein sens au principe chimique d’Antoine Lavoisier selon lequel, rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme.
Qu’on peut ainsi en déduire qu’au nombre des erreurs itératives des plus immondes des dirigeants, c’est d’outrepasser les limites du tolérable et de l’acceptable.
Que rappelle fort bien à-propos l’ouvrage, fruit des entretiens privés que deux journalistes d’investigation, Gérard Davet et Fabrice Lhomme ont eus avec l’ancien Président français François Hollande, intitulé : « Un président ne devrait pas dire ça ! ».
Publié le 12 octobre 2016, il était sous-titré : « Les secrets d’un quinquennat ».
En effet, il est des choses que le chef ne devrait pas dire et ne jamais faire, n’étant pas « Monsieur tout le monde ».
Que faute d’une réserve qu’infère le garde-fou protocolaire, il peut ainsi s’exposer et laisser libre cours à toutes les critiques.
Dans le cas d’espèce, personne n’a prié « Monsieur le Président » d’évoquer un quelconque pacte secret ni un arrangement particulier « à l’africaine ».
Jusqu’à s’offrir quelques coups perdus en-dessous de la ceinture « du genre » ou « d’orientation sexuelle » et d’ « impairs » malencontreusement assénés par-dessus la cabosse alors que trop des fronts tuent l’affront.
Au point d’en exiger des preuves contraires, tant existe toujours quelque secret d’Etat et autre secret-Défense.
Gare à toute forme de répression « intellectuelle », l’auteur « intellectuel » devant prendre à son compte les bévues de ses troupes.
Les déclarations intempestives de type discriminatoire pouvant à tout moment se retourner contre leurs auteurs.
Tel ce détournement du projet des 100 jours « prouvés » sans aucune preuve probante avérée par un non moins célèbre Professeur de droit mais qui ne l’a pourtant acté qu’ « intellectuellement ».
Surtout qu’on dispose à sa guise, des moyens d’Etat, élargis à tous ces nominés candidats ou « missi dominici » ventriotes supposés avoir pris leurs distances des mandats publics.
Mais qui s’en prévalent, pour une victoire à la Pyrrhus, –deux poids, deux mesures– dans une procrastination du cumul éhonté des tâches, la loi électorale taillée à la mesure du « vainqueur autoproclamé».
Point besoin de rappeler la leçon d’un certain 4ème jour du mois d’octobre 1973 à la Tribune des Nations Unies, de ce célèbre « fruit mûr ou pas mûr » qui tombe inexorablement devant l’ouragan de l’histoire, feu le Président Mobutu y affirmant que les vaincus d’hier pouvant à leur tour devenir des vainqueurs d’aujourd’hui.
« Nihil nove sub sole » : rien de neuf sous le soleil…
Qu’enfourche, en des termes différents mais de manière synonymique, un parfait caméléon transmutant voguant « entre les eaux », troquant au passage, toute honte bue, ses costumes et couleurs, qui croit qu’il ne faille point ou jamais sous-estimer un adversaire politique.
La brèche d’une vendetta vengeresse est si vite entrouverte, qu’il devient difficile de la colmater, la violence aveugle à l’état pur entre frères ennemis du Hamas palestinien et des israéliens pouvant servir de leçon.
Triomphalisme blasphématoire béat sous des blablablas mousseux, transits par des chants dithyrambiques d’autosatisfaction, alors qu’on est en face des bilans on ne peut plus sablonneux.
Ce qui, à s’y méprendre, peut finir par faire le lit, d’une raclée d’uppercuts impromptus conventionnels et non conventionnels, pour tout dire, asymétriques.
Ainsi accélérer, in fine, l’inanition de la nation, la balkanisation n’étant qu’une étape transitoire.
Les dés ne sont jamais totalement pipés, ni la peau de l’ours d’ores et déjà vendue, voire livrée à priori lorsqu’il s’agit de la marche des affaires d’Etat.
Triste spectacle « des Milliards des voisins »-Majorité silencieuse marginalisée- pataugeant dans une misère noire indicible et indescriptible, aux côtés d’une caste aux cœurs « castrés », jouisseurs patentés d’une clique des « coopérants », devenus, en des clic-clac d’une génération spontanée, d’illégaux et d’illicites « crypto Millionnaires Européanisés » en dollars américains.
La fin qui justifie les moyens…
Les enjambées par-dessus les mers et les océans ; les monts et les vallées -carnet d’adresses quand tu nous tiens !-, c’était pour frapper à la porte « des étrangers ».
Même si à terme, la moisson, plutôt « étrange » n’aura pas été à la mesure, ni à la hauteur des attentes, les Etats n’ayant pas d’amis, que des intérêts.
Qu’en l’espèce, des marathoniens endurcis, habitués à la chasse aux primes, savent que rien ne sert de courir mais qu’il faille toujours partir à point et à temps.
Et que, ô paradoxe, « L’Etranger » dont on se serait prévalu pour accéder au strapontin a horreur des « souverainistes ».
Bis repetita : « Un président ne devrait pas dire ça ! »
N’est-ce pas patent que sur fond d’un Accord, l’option soit prise de rouler seul ou à tout le moins tout le monde sur demande du « Peuple d’abord » ?
Cette portion congrue qui ne se retrouve nullement, au nom de la redevabilité, dans la reddition des comptes de la rétribution des parts du gâteau.
Auprès de qui l’on recourt; quitte à le caresser dans le sens du poil, le ciel, l’enfer rd-congolais sur terre, étant pavé de bonnes intentions et des promesses.
Le « Peuple d’abord » sabordé puis supplanté par une « diaspourrie » –qui trop embrasse mal étreint !- qui se serait taillée les parts du lion, y compris des miettes sans aucune empathie.
Des sous et des dessous des tables à la pelletée des retro commissions autorisées, voire légalisées.
Le degré zéro de la moralité publique, des avenants de type emphytéotiques contractuels, signés pour 29,30,50,voire 100 ans.
Tout y passe: carrés miniers, forestiers, pétroliers ou halieutiques.
Bref, pas loin des crimes économiques imprescriptibles.
Populace asservie à qui l’on offre du pain et des jeux de la « francopholie » gauloise ou phallique-et encore !-, y compris la nouvelle scolarité « sans échecs », couplée aux mariages expurgés de toute dot, des grossesses et des maternités généreusement « gratos ».
« Nous peuplerons ton sol et nous assurerons ta grandeur », dirait-on.
Bacheliers à la pelle-Bravo au géniteur d’une armée des diplômés à la chaîne, gratifiés par des parchemins et des papyrus « saupoudrés », avec au peloton de tête, cahin-caha, « le Chancelier en chef» « Doctor Honoris Causa ».
Horde d’inspecteurs impayés, correcteurs humains jugés trop coûteux, des cadavres mis pour cela au placard, ces autres oubliés de la République au passif de la dette intérieure, leur cisaille suppléée par d’automates robotisés d’intelligence artificielle.
Réjouissances en continu d’un peuple qui chante et qui danse, « pendu de la Pentecôte » « aux Martyrs» ou à « U-Arena », d’autres compatriotes « sacrifiés » sinon livrés à l’échaffaud des groupes armés locaux ou étrangers qui s’invitent à la table du festin et écument tous l’Est de la RDC.
Pour tuer une nation sans coups férir et sans coup de feu, il vous suffit de détruire son système d’Education et sa Justice.
Au demeurant…
Au nom de la paix, -et non de l’épée-, l’on gagnerait à ouvrir larges, les geôles, les sarcophages, les morgues « aux ordres » avec des corps putréfiés de l’injustice ambiante, crimes ici impunis, et en extraire les prisonniers politiques sans exclusive, certains à l’article de la mort, y compris des journalistes injustement chargés, les activistes de la société civile…
Free Stanyslas Bujakera Tshiamala, Free Salomon Idi Kalonda, Free Jean-Marc Kabund, Free Mukebayi Nkoso…
Liste non exhaustive.
N’est-ce pas venu le temps de la détente, si tant est qu’on aspire à des élections « apaisées » ?
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social n’est pas synonyme de la « Force du Progrès », cette milice progressiste proche d’une faction terroriste où prévaut la Force violente aux gourdins, à la machette ou à l’arme léthale, sinon la loi de la Force-.
Tout à l’opposé de la philosophie des pères Fondateurs champions toutes catégories de la non-violence.
Plus jamais ça…
Tournons la page de la nuit de grands couteaux : Makobola, Adeptes de Bundu dia Kongo, Kamwina Nsapu, Kishishe, Adeptes Martyrs Wazalendo, Malemba Nkulu…
Limete Quartier NDANU où Gecoco Mulumba le vice-gouverneur de la province de Kinshasa aura franchi le rubicon , auteur intellectuel d’une violence distribuée à tout-va d’un siècle révolu…
Et ces éléments des forces de police instrumentalisés aux fins d’exécution d’ordres mal donnés!
Avec le ferme espoir que le Parquet Général près la Cour de Cassation fera honneur à la République par une sanction à la mesure de l’horreur.
En Un comme en Cent…
Les signes avant-coureurs l’attestent: l’organisation d’élections générales transparentes, crédibles, inclusives devient de plus en plus une gageure des plus hypothétiques. C’est au mieux.
Et au pire, les élections n’ont jamais été une panacée.
Et que si d’aventure on y allait réellement à la régulière, -Vous y êtes ?- et qu’on y est ou qu’on y serait, le peuple lui, n’en démordrait pas.
Car un tel combat cynique et malicieux serait d’avance perdu.
Sauf tripatouillages et fraudes programmatiques.
Foi de Quado.
Eugène Ngimbi Mabedo