L’élaboration d’une nouvelle constitution par une assemblée constituante ou « une constituante » devient un impératif catégorique au regard de l’ombre qui plane, sauf pour ceux qui ont des yeux et qui refusent de voir la réalité en face, le pays ou la nation RDC pouvant à tout moment imploser au lendemain des élections du 20 décembre 2023.
C’est ce qui ressort de la séance publique de haut vol mardi 5 décembre 2023 à la Paroisse Notre-Dame de Fatima où se sont succédés d’experts panélistes du monde académique et Madame Muleka Mubikayi Thérèse qui comme Ulysse a fait le tour du monde, avec près d’un demi-siècle au pays de l’Oncle Sam, pleine d’expériences et des lumières et prête à en faire bénéficier son pays la République Démocratique du Congo.

Le professeur Elie NGOMA BINDA PHAMBU, diplômé en philosophie, en science de l’éducation et en science politique a au cours de cette agapè scientifique plaidé pour des élections au suffrage universel indirect comme l’avait si bien préconisé, soixante-ans plus tôt, la constitution de Luluabourg adoptée par referendum le 1er août 1964, la démocratie étant un piège imposé par l’occident qui par un tel subterfuge retarde le chemin du développement des pays-tiers.
D’où sa proposition de ce qu’il appelle « un système électoral indirect ascendant » avec des élections qui partiraient du village, passant par les secteurs, les groupements, les territoires, les villes, les districts, les provinces jusqu’ au sommet de l’Etat.
Tout à l’opposé du système dit « démocratique » outre-Atlantique qui serait une « escroquerie » masquée selon le docteur en philosophie de l’Université Catholique du Congo que distillent et défendent à cor et à cri d’intellectuels de tous bords à coups d’arguties juridiques.
L’élection au suffrage universel indirect aurait pour avantage, non seulement d’être moins onéreuse avec des coûts a minima (le budget des élections pouvant passer de plus d’Un Milliard USD à moins de 20 USD nécessaires juste pour quelques rames des papiers et isoloirs), l’argent ainsi capitalisé pouvant servir aux infrastructures de base et à l’amélioration qualitative de la vie des citoyens.
Ce qui, à l’en croire, renforcerait l’unité et la cohésion nationales, « le développement étant l’autre non de la paix » selon une expression célèbre de Sa Sainteté le Pape Paul VI d’heureuse mémoire.
En outre, s’interroge-t-il : « Pourquoi ne pas opter pour un système du choix du président de la République par rotation d’aires géographiques » ?

L’autre Philosophe présent, le professeur Bertin MAKOLO MUSWASWA, fort de ses analyses prospectives y a réaffirmé le principe selon lequel l’avenir ne s’invente pas.
Ainsi le Roi Baudouin à l’indépendance a-t-il prédit dans son discours à l’indépendance de la RDC le 30 juin 1960 qu’il y avait deux problèmes fondamentaux dont il faille tenir compte à l’avenir.
A savoir que le Congo étant fondamentalement un Etat multiethnique, multi tribal :
1-que les problèmes ethniques devraient être bien circonscrits afin d’en suivre sinon d’en surveiller l’évolution ;
2-que le trop plein des richesses et des ressources naturelles du Congo allaient attiser, à coup sûr des convoitises.
D’où, l’unité dans la diversité, l’impérieuse nécessité de toujours prendre en compte la diversité ethnico-tribale pour consolider la coexistence pacifique en attisant, chaque fois que de besoin, le sentiment d’appartenance à une même et unique nation multiethnique.
Face à la maturité politique, aucun leader politique, quel qu’il soit ne peut prétendre mobiliser durablement-pour un temps relativement long- une quelconque portion de la population pour des luttes interethniques intestines.
Mais à condition néanmoins, de proclamer les résultats des élections du 20 décembre 2023 de manière transparente, bureau de vote par bureau de vote, sans fraudes et sans aucune volonté manipulatrice afin que les résultats proclamés soient conformes à la « vérité des urnes ».
Le mal étant devenu tolérable, acceptable voire autorisé par des retro commissions légales, le professeur KABAMBA KABATA déplore que les universités soient devenues, elles aussi, des creusets de la corruption et de l’immoralité.
Pour cela, la déliquescence de l’Etat devient le fruit d’une responsabilité sociétale, y compris celle de l’élite intellectuelle.
Voilà pourquoi nous devons privilégier ce qui nous unit, tout à l’actif de la Territoriale des non-originaires chère à feu le Maréchal-Président Mobutu.
Heureusement qu’il se trouve encore des gens capables de se battre becs et ongles pour maintenir et préserver l’unité du pays, en dépit des courants de discorde qu’il faille relativiser.
Pour lui, ce n’est pas à la communauté internationale d’imposer son diktat, jusqu’à la manière d’organiser nos échéances électorales générales et locales, mais aux congolais de réinventer la nouvelle conscience nationale et de forger une nouvelle nation où il ferait bon vivre : le nouvel Eldorado Africain.
Ce que corrobore Madame Muleka Mubikayi Thérèse qui croit dur comme fer qu’il faut apporter la lumière au regard des expériences des autres afin d’illuminer nos richesses potentielles ; l’accès de la Mère-Patrie en Eldorado Africain devant transiter impérativement par une révolution intellectuelle.
Et Vivement la Renaissance Africaine.








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