Le RAREC/ASBL composé de l’intelligentsia et d’acteurs de terrain provenant des couches sociologiques de la base de tous bords, d’étudiants, des mamans maraîchères et de nombreux jeunes sans emploi, liste non exhaustive a organisé jeudi 14 septembre 2023 au CEPAS des Pères Jésuites sis Numéro 9 avenue Père Boka à la Gombe, sa troisième Journée Scientifique.
Sous la modération de Monsieur Modeste MBONINGABA connu pour ses réflexions « profondes » à l’Emission «LES PROFONDEURS» en compagnie d’autres Co-débatteurs scrutant divers thèmes de l’actualité avec KIBAMBI SHINTWA le patron de la chaîne de télévision NUMERICA TV, la Journée avait pour Thème général : « Le processus électoral en cours en RDC à la lumière des élections récentes au Zimbabwe et au Gabon ».
De différentes interventions, il ressort que chaque congolais doit prendre la mesure de sa responsabilité citoyenne sociétale afin que le changement voulu par tous devienne une réalité.
Sauf pour les professionnels inamovibles de la mangeoire qui rêvent du statu quo dès lors qu’ils « bouffent » à tous les râteliers et en tous temps, le bulletin de vote dont chacun est supposé être le détenteur devant constituer la force gravitationnelle transformatrice incommensurable, tant la politique de la chaise vide ne paie pas.
Père Prosper Ndjoli, OMI
Voilà qui a motivé l’intervention pertinente en visioconférence du compatriote, le Révérend Père Prospère NDJOLI, sociétaire de la Congrégation des Missionnaires des Oblats de Marie Immaculée du Bienheureux Eugène de Mazenod, Doctorant en Sciences de Leadership et Management à Capela University, Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.
Curé honoraire de la Paroisse Saint Eloi/Bon Marché à Kinshasa-Barumbu qui, dans son itinérance pastorale à l’intérieur du pays aura palpé du doigt et vécu dans sa chair, les dures réalités de ce sous-continent qui peine à offrir à ses habitants, le bonheur qu’ils sont en droit d’en attendre.
Pour un changement réel qui tienne compte des préoccupations de la base, il faut, croit le Père Prospère NDJOLI « Activer le leadership communautaire pour sauvegarder les résultats électoraux en RDC ».
Car dans la ligne de sa pensée managériale entrepreneuriale, l’obtention qualitative révalorisante des changements significatifs reste tributaire d’un leadership communautaire.
C’est tout le secret architectural de ce Paradigme Nouveau qu’est la « Vérité des Urnes » : il s’agit pour le peuple souverain de ne plus se faire voler sa vraie victoire par quelques subterfuges que ce soit et que triomphe à la tête de la nation, au terme d’élections libres, crédibles, transparentes et apaisées, la personne méritante réellement élue au comptage des bulletins de vote dans les urnes.
Tandis que le Professeur en Génie Mécanique-PhD in Mechanical engineering TONGELE NGBATAMA TONGELE qui enseigne à l’Université Catholique Américaine, Washington DC aux Etats-Unis estime pour sa part qu’il est possible d’avoir des élections transparentes, crédibles et apaisées, sans pour cela qu’il y ait une présomption de tricherie et de tripatouillage « a priori » par un procès d’intention à vouloir coûte que coûte attribuer au Président de la Centrale Electorale Denis KADIMA ainsi qu’à toute son équipe.
Tongele N Tongele, PhD, Docteur et Professeur de Génie Mécanique, The Catholic University of America, Washington DC, USA
Son Exposé était intitulé:
« Procédure, transparence et activités à entreprendre pour mobiliser et maximiser l’implication du peuple dans la surveillance effective du déroulement du vote, le dépouillement des urnes, le comptage et l’affichage public des résultats dans chaque bureau de vote ».
Comme pour rendre sa pensée accessible à tous, le Professeur en intelligence artificielle a explicité son analyse en des termes simples, dans une approche pédagogique d’éducation et de sensibilisation civique directe.
« Croyez en vous-mêmes parce que le changement vient avec ceux qui sont là. N’attendez pas d’autres leaders. De mon expérience de Professeur en Génie Mécanique, la procédure, c’est ce qui compte et la CENI a fait un travail extraordinaire, celui de vous présenter une procédure qui est là. Le Président de la CENI Denis KADIMA en a parlé plusieurs fois et je peux répéter ses paroles : les élections seront semi-électroniques… La CENI a fait son travail. A vous de connaître la procédure, de faire connaître la procédure à vos proches, à vos membres de famille, à vos amis, aux policiers et aux soldats. Car si tout le monde connaît la procédure, personne ne va vous empêcher. Le jour de l’élection, nous devons aller voter en masse, nous attrouper pour attendre les résultats dans les bureaux de vote. Tout le monde dira : Oui, nous venons pour voir les résultats qui seront affichés.
Mais si nous ne faisons pas le travail de faire connaître la procédure, on attend que la CENI puisse faire un miracle pour amener la procédure dans chaque maison, dans chaque famille, dans chaque école, dans chaque église, alors ça sera une attente inutile. C’est à nous maintenant de défendre cette procédure et de la faire connaître. La première chose, c’est de connaître la procédure.
Si on ne la connaît pas, ça ne servira à rien de s’attrouper devant les bureaux de vote ou les centres de compilation. Le grand travail à faire par chacun de nous, c’est de faire connaître cette procédure-là.
La vidéo qui circule et à travers laquelle le Président KADIMA récite à longueur des journées cette procédure-là, nous devons la véhiculer dans les écoles, à travers les médias et tout le monde doit la connaître et la faire connaître. Si nous ne faisons rien, nous allons mourir dans la misère et dans la pauvreté et c’est notre problème ».
L’Afrique est-elle mal partie ?
René Dumont au lendemain des indépendances africaines des années soixante prédisait, non sans fatalisme et afro-pessimisme que l’Afrique était mal partie.
« Esquisse des similitudes et dissimilitudes entre le processus électoral en cours en RDC et les résultats des élections conduites récemment au Zimbabwe et au Gabon : considérations actuelles et perspectives d’avenir », tel était le sujet abordé avec maestria par le Professeur MPOY-KAMULAYI Lumbala Tshiamanyangala de l’Université de Kinshasa, Fondateur de RAREC/ASBL, Avocat au Barreau de Kinshasa/Gombe, 1er Vice-Président Diocésain du Mouvement des Professeurs Catholiques.
Le Professeur MPOY-KAMULAYI Lumbala Tshiamanyangala
Professeur MPOY-KAMULAYI Lumbala Tshiamanyangala à l’Université de Kinshasa, Fondateur de RAREC/ASBL, Avocat au Barreau de Kinshasa/Gombe
La traite négrière esclavagiste, la colonisation, les régimes caporalistes dictatoriaux successifs ou la France-Afrique, sont tous devenus des concepts boucs-émissaires plusieurs fois ressassés, des plats que l’on assaisonne à toutes les sauces comme pour expliquer le non-accès des nations africaines à l’émergence ou à la renaissance.
Il nous faut sortir de ces carcans et cartons inhibiteurs qui sont loin de justifier l’inacceptable. Une véritable déconstruction sous la forme d’une architectonique déstructurante épistémologique. Et toute analyse digne doit dépasser ces shémas systémiques d’une pensée passéiste anachronique :
-que ce sont les blancs qui nous ont divisés. Soit. Mais nos royaumes n’étaient-ils pas déjà des entités autocentrées renfermées sur elles-mêmes?
-que nos langues sont vectrices de culture de développement. Soit. Mais l’usage du français comme langue officielle n’avait nullement empêché au Congo indépendant d’avoir un niveau de vie qualitatif au même titre que celui de la Corée du Sud ou du Canada à l’indépendance!
-que le Rwanda nous empêche de nous développer…Et tutti quanti!
EN UN COMME EN MILLE
Le destin de notre pays étant à notre portée, c’est à nous de nous impliquer en tirant les leçons pédagogiques utiles des élections présidentielles du Zimbabwe et du Gabon, ce, en nous appropriant notre statut d’Acteurs de notre propre développement.
« Chassons la peur » à l’exemple de ces Martyrs Etudiants de l’Université Lovanium assassinés un certain 4 Juin 1969, dont certains sans aucune sépulture connue à ce jour, les Archives relatifs à ces Massacres jamais « déclassifiés » plus de cinquante ans après leur commission, d’innocents étudians fauchés par les balles assassines de la soldatesque de Mobutu parce qu’ils avaient pris leur courage à deux mains pour revendiquer des conditions d’études plus dignes et plus justes.
Mais le changement est possible. Et le RAREC/ASBL y croit dur comme fer, selon la version complète de l’Hymne de la Renaissance du Congo :
« Peuple opprimé
Peuple opprimé
Levons-nous et marchons
Sur le chemin de la Renaissance
Redressons nos fronts et travaillons
Pour le bonheur de notre pays le Congo
Heureuse la Nation dont l’Eternel est Dieu
Bâtissons notre pays sur le socle sacré de l’amour
Aimons notre Mère commune le Congo
Conservons l’unité par le lien de la justice et de la paix,
Égalité devant la loi,
Un Congo uni, indivisible
Une Nation libre à jamais,
Bannissons l’oppression sur ce coin de la terre que Dieu nous a confiée,
Un Congo uni, indivisible
Une Nation libre à jamais
Mettons-nous au service des uns, des autres et au service de notre Nation,
Un Congo uni, indivisible
Une Nation libre à jamais
Aimons-nous les uns, les autres comme Dieu nous a tant aimé,
Un Congo uni, indivisible
Une Nation libre à jamais,
Devenons tous des Acteurs de la Renaissance du Congo
Devenons tous des Acteurs de la Renaissance du Congo
De la Renaissance du Congo. »
Hymne de la Renaissance du Congo
(Version complète)
Eugène Ngimbi Mabedo
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