En journalisme, les opinions sont libres, tandis que les faits sont sacrés!
A la Clinique Bondeko de Limete 7ème rue, un fait se passe de tout commentaire.
Tenez! Au moment de la mise en ligne de ce posting, il nous revient en effet d’apprendre que deux paisibles médecins de cette formation hospitalière sans antécédents judiciaires connus, incapables de tuer une simple mouche croupissent dans les geôles du Parquet de Matete depuis Mercredi 14 juin 2023.
Régulièrement inscrits au Tableau du Conseil National de l’Ordre des Médecins, ils n’auraient eu pour seul tort que d’avoir rempli loyalement leur devoir professionnel, dans le respect strict des normes éthiques et déontologiques.
Docteur MAWEJA et Docteur MBENZA qui savent tous deux que le Serment d’Hippocrate, en certaines de ses branches enjoint de « donner les soins à l’indigent et à quiconque le leur demandera sans se laisser influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire, y compris la Mission de tout faire pour soulager les souffrances ; en s’abstenant de prolonger abusivement les agonies, ou de provoquer la mort délibérément… ».
La Clinique Bondeko, un Hôpital de Référence de la zone de santé de Limete Partenaire de l’Etat congolais fait partie de l’Asbl BONDEKO YA SIKA, cette Fraternité Nouvelle et Universelle en Christ devant offrir à toutes les couches sociales sans exclusive, dans un esprit des vertus évangéliques, les soins de qualité adaptés à leurs besoins et à leurs possibilités.
Au moment où n’existaient pas encore des officines aux mains des particuliers et des privés, l’Initiateur de la Clinique Bondeko, le Père Arthur Du VERNAY du Plessis (17 février 1923-16 mars 2007) -Paix à son âme- décida de la créer et de l’implanter au cœur des quartiers les plus défavorisés de la capitale.
Le Fondateur qui savait pertinemment bien que les couches paupérisées de la population kinoise ne pouvaient accéder aux grandes formations hospitalières de haut standing réservées aux grandes bourses, notamment La Clinique Ngaliema, La Clinique Kinoise ou Les Cliniques Universitaires de Kinshasa.
Ainsi La Clinique Bondeko, un Hôpital de Référence de la zone de santé de Limete se trouve-t-elle à la croisée des chemins des quartiers dits « périphériques », socialement s’entend, dont ceux de Musoso, Pakadjuma,Mombele, Kingabwa, Kauka,20 Mai, Yolo, Makala, Debonhomme, Ndjili, Masina, Kingasani, Kisenso, Kimbangu, voire Camp Luka, Kimbuala ou Malueka, Pompage, Matonge, jusqu’aux confins de Kimwenza en passant par Kindele, Matadi Mayo…
Feu le Révérend Père Arthur Du VERNAY,CICM
Missionnaire de Scheut, Editeur de la plaquette « Tu aimeras », bâtisseur du « Centre Bondeko » sis avenue de l’Université, il fut le conseiller matrimonial de nombreux couples chrétiens catholiques, et qui, soit dit en passant, eut à célébrer le mariage du couple « Joseph-Désiré Mobutu-Marie-Antoinette Mobutu ».
Un Aumônier catholique qui portait régulièrement assistance aux étudiants rd-congolais en détresse financière, au nombre desquels aujourd’hui, des cadres politiques et de l’administration publique.
Que des professeurs d’universités de Médecine et d’illustres Médecins généralistes et autres spécialistes formés dans cette respectable Alma Mater qu’est La Clinique Bondeko de Limete!
Il s’agissait pour cet homme au grand cœur, d’offrir, à tous indistinctement, sans aucune discrimination et sans exclusive, des soins de qualité qui tiennent compte du statut marginal des « Oubliés de La République de la Gombe », de Binza ou de Mont-Fleury.
Arthur Du Vernay du Plessis qui serait sans doute en train de se retourner dans sa tombe, comme Mgr Luc Gillon de Lovanium, en apprenant que des hommes ou des femmes qui perpétuent cette œuvre de proximité qui fut la prunelle de ses yeux, seraient aujourd’hui mis en détention préventive, alors que tout porte à croire qu’ils ne seraient que les victimes innocentes de ce qui s’apparenterait d’une cabale montée de toutes pièces.
De quoi s’agit-il ?
Un garçon âgé de 14 ans avec une pathologie chirurgicale est transféré d’un Centre de Santé de Binza-Météo vers une autre structure médicale le 30 mars 2023 aux alentours de 16 heures.
Reçu et admis à la Clinique Bondeko le 31 Mars 2023 vers 2 heures, opéré le 2 Avril 2023, il décède au terme d’un séjour médical long de 45 jours, non sans avoir bénéficié, selon de nombreux témoignages recueillis, outre les soins que nécessitait son état de santé , d’une assistance socio-humanitaire de l’institution ainsi que du personnel soignant ce, dans l’esprit des valeurs de son Fondateur.
La nouvelle de son décès n’a laissé personne indifférente. Un malheur auquel la Clinique Bondeko a compatit, l’Administrateur Gestionnaire écrivant au nom de l’ensemble du Personnel: « Nous compatissons avec la famille de Shabani Amisi ».
Pour rappel, l’obligation des professionnels de la santé reste « les moyens » sans aucune garantie « des résultats », tant il reste établi que la vie ou la mort n’appartiennent qu’à Dieu seul « qui donne et qui reprend » (Job).
Et Patatras !
Au moment où le corps de l’enfant gît encore à la Morgue, c’est non sans étonnement que le personnel de la Clinique Bondeko apprend la mise en détention préventive au Parquet de Matete sis 4ème Rue Limete de deux, de ses médecins emblématiques, payés ainsi en monnaie de singe par le père de l’enfant.
Négligence, abandon, non-assistance, séquestration, refus de transfert, mutilation, homicide involontaire ?
Tout y passe.
Le père de l’enfant qui se livre à un lynchage médiatique sans précédent contre la Clinique Bondeko
Il ne restait plus qu’ à ce qu’on affuble cette œuvre philanthropique, sociale et humanitaire de « trafic d’organes », loin s’en faut !
Ainsi la boucle serait bouclée.
Ce sont d’ailleurs là ces fallacieuses et fortuites accusations sans aucune preuve probante que la Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des Droits des Enfants et des Elèves, LIZADEEL en sigle finit par coller à tout-va à cette formation médicale.
Et qui enfourche la trompette: « trafic des organes humains, vente des organes humains…dont certains ont disparu après une intervention chirurgicale(sic) ».
Et tutti quanti!
Les mêmes allégations mensongères sans fondement débitées par Maître Jean-Claude Katende « qui a voulu délibérément ternir l’image de la clinique BONDEKO pour des raisons inavouées, au cours de l’émission Masolo na Député de l’Honorable Eliezer Ntambwe Mposhi en date de 26 Juin 2023 » à en croire le communiqué rendu public le 29 Juin 2023 par l’Administrateur Gestionnaire de la Clinique Bondeko.
L’on n’est donc pas loin de croire que le père de l’enfant n’est que la main sournoise d’une officine de nuisance dont le but serait de ternir le blason de cette formation hospitalière connue pour sa proximité avec les gagne-petits.
Sans doute voudrait-on, par ce qui s’apparenterait d’un chantage éhonté à mille lieux, s’attirer quelques libéralités, croyant l’hôpital riche en espèces sonnantes et trébuchantes, avec ces députés et d’animateurs d’ONG qui trainent la sulfureuse réputation de se faire du beurre et l’argent du beurre sur le dos des personnes vulnérables généralement taillables et corvéables à souhait !
Voilà qui fait dire à maints observateurs avertis que derrière l’activisme de Eliezer Ntambwe, de Jean-Claude Katende et de Godé Kayembe de la Lizadeel dans un dossier où manque la pièce essentielle du puzzle, à savoir l’AUTOPSIE, profile l’ouverture du bal des attaques ciblées à l’endroit de la Clinique Bondeko.
Mais selon des sources recoupées dans les milieux proches de la Clinique Bondeko, l’on reste serein, en attendant les conclusions des enquêtes diligentées sans état d’âme, par les instances judiciaires compétentes auxquelles elles font totalement confiance.
Ne dit-on pas que c’est la justice qui élève une nation?
Nous y reviendrons.