C’est dans le cadre du restaurant Vip « IBBZ BAZAR » sis place Commerciale 7ème rue Limete en un temps vespéral que l’un des plus grands spécialistes en cardiologie du monde scientifique et Membre de plusieurs sociétés savantes Benjamin Longo Mbenza s’est livré sans ambages à bâtons rompus et à cœur ouvert au questionnement auquel l’a soumis, sans détour, l’Editeur de L’Intermédiaire et de lintermediaire-infos.net Monsieur Eugène Ngimbi Mabedo qui n’a pas sa langue dans sa poche.
L’obligeant non sans surprise à lever quelques pans du voile, combien mythique, autour du décès du tout premier président de la RDC feu Joseph KASA-VUBU, cela avant, pendant et après cette mort énigmatique.
Que se serait-il réellement passé autour de la disparition d’un Chef d’Etat dont l’histoire renseigne qu’il aurait été littéralement déposé lors d’un vrai-faux coup d’Etat intervenu non le 24 novembre 1965 mais le 25 novembre 1965 ? Quelle est la cause réelle de la mort de feu le président Joseph KASA-VUBU ?
En ce jour-anniversaire du 24 mars 2023, 54 ans jour pour jour depuis sa disparition: aucune manifestation significative, aucune célébration commémorative d’éclat digne d’un ancien Chef d’Etat. Le sort plutôt ingrat réservé à un oublié de la République, Sénateur à vie méconnu.
Ainsi soit-il !
Mû par un sentiment de mémoire, le professeur Benjamin Longo Mbenza témoigne, au nom de l’Evangile au Positif sur le Leadership du président Joseph KASA-VUBU.
La main sur le cœur, celui-ci avait déjà réuni moult scientifiques et autres personnages de renom en marge des assises de la Conférence Nationale Souveraine avec des contributions inédites faites par des témoins contemporains oculaires et successoraux du défunt président dans un ouvrage devenu introuvable dont nous nous sommes procurés, fort heureusement un rare exemplaire.
Et le cardiologue qui affirme, à l’orée de ses presque 70 ans d’âge révolus, né le 5 janvier 1951 que le défunt président , en dépit de sa stature d’ancien Chef d’Etat peu avant son trépas n’avait pas été admis dans un hôpital de Boma, séjournant au Mont Kisundi- n’y habite pas qui veut il est vrai- mais où il était littéralement cloitré, reclus, sous résidence surveillée, à la limite d’une humiliation qui n’était pas loin d’un règlement des comptes politique.
Rien de neuf sous le soleil. Mais cela n’arrive pas qu’aux autres.
Entre le Président Joseph KASA-VUBU et le général Joseph Désiré-Mobutu, « il n’y avait pas eu un coup d’Etat mais un Arrangement à l’Africaine » , le premier d’entre les premiers présidents ayant « remis », telle une donation, le pouvoir d’Etat au second, cet ancien sergent de la Force publique car peu avant le 24 mars novembre 1969, des généraux, les mêmes compagnons de la Révolution étaient venus voir l’ancien Président Joseph KASA-VUBU pour lui dire que le pays était en train de chavirer et la gouvernance du Président Joseph KASA-VUBU, un échec cuisant; et qu’il eût fallu de ce fait remettre le pouvoir d’Etat au président Joseph KASA-VUBU.
Et le Médecin Cardiologue et Professeur des Universités du monde Benjamin Longo Mbenza de renchérir en affirmant que le président Joseph KASA-VUBU, pour vrai, n’était pas malade, sinon « un faux malade » qui devrait impérativement se rendre en Belgique pour des soins, le président Général Mobutu s’étant soustrait furtivement en improvisant une visite en Allemagne, laissant l’impérium entre les mains du Ministre de la Justice Etienne Tshisekedi.
Qui refusera de signer l’Autorisation de sortie en faveur du président Joseph KASA-VUBU afin de lui permettre de sortir du territoire national pour des soins appropriés en Belgique.
Voilà que KASA-VUBU décède dans sa maison de Boma, le tristement célèbre sécurocrate MANZIKALA présent dans la première capitale de la RDC indépendante, la ville de Boma.
A la question de savoir de quoi est mort réellement le président Joseph KASA-VUBU, Benjamin Longo Mbenza répond sans aucun détour : « D’un AVC hémorragique », l’Accident Vasculaire Cérébral de type hémorragique.
Tandis que le Médecin haïtien des Nations dépêché à son chevet n’aura malheureusement fait qu’aggraver sa situation en lui administrant de l’aspirine.
Aussitôt décédé, on l’amènera à l’hôpital Croix-Rouge de Boma, nous confie le professeur et Ancien Secrétaire Général Académique de l’UNIKIN Benjamin Longo Mbenza où il sera gardé, avec ordre de couper le courant et l’eau à cet hôpital ainsi qu’à sa résidence de Mont Kisundi à Boma.
Sa dépouille sera transférée ensuite par avion dans la capitale congolaise Léopoldville où elle sera déposée à la clinique danoise en attente des obsèques grandioses.
UNIVERSITE PRESIDENT JOSEPH KASAVUBU, UKV de Boma…
S’agissant du fonctionnement de l’Université Joseph KASA-VUBU de Boma, UKV en sigle en la digne mémoire du patronyme du premier président de la République, « il lui est difficile de fonctionner normalement comme il se doit » , affirme le doyen actuel de la Faculté de Médecine de cette Alma Mater le PhD Benjamin Longo Mbenza, « faute de charisme » d’une part et d’autre part, croit-il, à cause d’une hypothèque d’Un million de dollars américains (1.000.000USD) qui pèse, telle une épée de Damoclès sur la tête de l’Université sommée de la rembourser endéans dix ans. Et pour laquelle toute bonne conscience plaide pour une Patrouille financière toutes affaires cessantes par l’Inspection Générale des Finances sous les fourches caudines de Jules Alingete.
Car cette scabreuse et sombre hypothèque compromet la bonne marche de l’UKV , en en faisant une institution « à la merci » de la Banque et donc taillable et corvéable à souhait, pouvant être balayée et disparaitre à tout moment si tant est que la Banque déciderait un jour de la mettre sous scellée, faute des paiements à date selon les échéances convenues.
Occasion pour le doyen Benjamin Longo Mbenza de remercier le Ministre de l’ESU Muhindo Nzangi Butondo ,lui réitérant l’hommage de toute sa reconnaissance, lui qui a permis et autorisé légalement en toute conformité procédurale, la réouverture de la Faculté de Médecine de l’UKV, qui, à l’instar de nombreuses universités reste, la Mère-nourricière de la plupart de nos universités, restant sauf, le principe selon lequel « toutes les facultés se valent ».
Et de conclure sur un ton prophétique que « pour n’avoir pas voulu reconnaitre à ce digne fils qu’est Joseph KASA-VUBU la place qui lui revient que la Nation RDC patauge et s’enlise dans une sorte de malédiction pérenne, en manque de tout, y compris d’eau et d’électricité ».
A bon entendeur…