Conférence tenue devant les intellectuels de la ville de Boma, sur initiative de la Commission des Intellectuels de la Paroisse Cathédrale de Boma, le 5 janvier 2020
Par le Professeur Abbé César VUMUKA-Ku-NANGA
Introduction
N.B. : A la fin, prière de jeter un coup d’œil sur nos 2 livres et les acheter si possible. C’est important pour corriger toutes les erreurs qu’on a répandues sur KASA-VUBU.
Chers Frères et Sœurs,
Chers Compatriotes,
Distingués invités,
Avant toute chose, je présente mes sincères remerciements au Président de la Commission des intellectuels de la Paroisse Cathédrale de Boma, pour m’avoir invité à tenir cette conférence intitulée « La vision politique de KASA-VUBU et son rôle dans le soulèvement populaire du 4 janvier 1959 », ce, dans le cadre de la commémoration du 61è anniversaire des martyrs de notre indépendance. Merci aussi au Prof. Julien SOREL qui a accepté d’assumer la modération ou la direction des débats, en dépit de ses nombreuses occupations. Merci enfin à vous tous, distingués invités, en vos titres et qualités, qui êtes venus nombreux participer à cette conférence.
Mon exposé comporte quatre (4) points. Le premier est consacré à la vision politique de KASA-VUBU, le vrai Père de l’indépendance.
Au deuxième point, il est question du grand rôle que cette vision politique a joué dans le déclenchement du soulèvement populaire du 4 janvier 1959. Ce dernier a constitué un tournant décisif dans le combat héroïque de KASA-VUBU et de l’ABAKO pour l’indépendance immédiate et inconditionnelle de la RD. Congo.
Depuis ce soulèvement populaire ou cette révolution pour réclamer l’indépendance immédiate et inconditionnelle, les choses se sont précipitées ou sont allées très vite. En effet, face à l’intransigeance de KASA-VUBU et de son mouvement l’ABAKO, la Belgique, malgré elle, finit par accepter de conduire les populations congolaises à l’indépendance. C’est l’objet de notre troisième point : La proclamation solennelle de l’indépendance de la R.D. Congo.
Au quatrième et dernier point de notre exposé, je donne quelques recommandations afin que la vision politique de KASA-VUBU soit pérennisée et actualisée pour un développement intégral de la RDC.
1. La vision politique de Joseph KASA-VUBU, le vrai Père de l’indépendance de la RDC
Sa vie durant et sur les traces de ses précurseurs Yaya prophétesse KIMPA VITA qui a résisté face à l’occupation portugaise, Mbuta Paul PANDA FARNANA et Mfumu Simon KIMBANGU qui ont éveillé les Congolais pour la décolonisation, J. KASA-VUBU s’était mis totalement au service de l’intérêt général tout comme du bien-être de son peuple et a réussi à arracher aux forces coloniales l’indépendance nationale. C’est en ce sens qu’il est pour tous les Congolais le Pionnier, le Héros et le Père de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, celui qui a initié, guidé et conduit jusqu’à son terme le mouvement de libération nationale.
En résumé, Joseph KASA-VUBU est reconnu comme le vrai Père de l’indépendance par les historiens et analystes contemporains épris d’un sens élevé d’objectivité. « … C’est surtout par l’engagement politique de l’ABAKO que Joseph KASA-VUBU, Président Général de cette Association, fut montre d’un combat politique acharné. Il est le premier dans notre pays, à réclamer l’indépendance immédiate pour l’ensemble du territoire congolais, et pas pour les Bakongo seuls, comme les esprits peu lucides et mal intentionnés l’ont souvent pensé. Et c’est essentiellement, grâce au combat acharné, très actif et fort stratégique de KASA-VUBU, à travers l’ABAKO, que le Congo arrive à arracher l’indépendance du pays » aux forces coloniales belges.
L’avènement de cette indépendance fut accéléré par le soulèvement populaire du peuple congolais opprimé en date du 4 janvier 1959, date dédiée aux martyrs de l’indépendance. Le point suivant nous montrera que la vision politique de KASA-VUBU a joué un grand rôle dans le déclenchement de ce soulèvement populaire.
2. La vision politique de KASA-VUBU et son impact sur les émeutes du 4 janvier 1959
Le combat héroïque de KASA-VUBU pour une indépendance immédiate et inconditionnelle a joué un grand rôle dans le déclenchement du soulèvement populaire du 4 janvier 1959, date qui marque et démarre un tournant décisif pour l’indépendance de la République Démocratique du Congo qui était opprimée par les colons belges.
En effet, le refus de Monsieur Tordeur, Premier Bourgmestre de Léopoldville, d’autoriser la tenue du meeting de l’ABAKO, alors qu’il était bien informé depuis le 30 décembre 1958, va exacerber les frustrations du peuple congolais opprimé et être à la base de l’affrontement meurtrier du 4 janvier 1959.
Comme il était difficile à l’ABAKO d’informer le report de la cérémonie à ses membres et militants déjà mobilisés, une foule immense envahi la place YMCA le 4 janvier 1959, lieu prévu pour le meeting. En effet, l’objectif de cette rencontre était la restitution des assises d’Accra par la délégation conduite par Arthur PINZI, laquelle restitution était impatiemment attendue par le peuple.
Arrivé à la place YMCA où il devait donner une conférence, Joseph KASA-VUBU fut chaleureusement accueilli avec applaudissement, acclamation et cris de joie : « Vive le roi KASA-VUBU, vive l’indépendance immédiate, vive l’ABAKO ».
Annonçant le report dudit meeting, à la suite du refus du pouvoir colonial, Joseph KASA-VUBU n’a pas pu contenir la foule fâchée, déçue et en colère. Mêlée avec les supporters de Victoria Club venant du Stade Raphaël déçus par la défaite de leur équipe face à Mikado, ceci déclencha la pagaille avec une ampleur inquiétante : jet des pierres, bagarres, voitures brûlées, pillages. Les foules déchaînées réclamèrent la liberté au cri de « DIPANDA » ; elles adhéraient ainsi totalement à la vision politique d’une indépendance immédiate et inconditionnelle prônée par leur leader KASA-VUBU.
Face à cette situation, l’autorité coloniale de l’époque a recouru au service de la Police, à la Force Publique, au Bataillon d’infanterie, à la Compagnie des commandos et aux éléments blindés de l’armée. Ces événements furent suivis d’une répression féroce qui a secoué la ville de Léopoldville du 4 au 5 janvier 1959 avec comme bilan de plus de cinq cents morts enterrés dans la précipitation.
Ce soulèvement populaire, cette manifestation fut la grande révolution congolaise de la revendication de l’indépendance immédiate par KASA-VUBU et l’ABAKO. Ce même jour du 4 janvier 1959, en spectateurs, Lumumba conduit par Mobutu à bord de sa mobylette profita pour vendre les cartes de son parti le MNC. Cette journée glorieuse requérante de l’indépendance fut menée par les Bakongo sous la houlette de l’ABAKO.
La responsabilité de ses émeutes fut placée sur le dos de KASA-VUBU selon les colonialistes belges : « Le responsable de tout ceci c’est KASA-VUBU : l’homme qui hait les blancs, le xénophobe, celui qui excite le peuple congolais contre l’autorité coloniale, l’ambitieux, le prétendu roi des Bakongo… ».
Il sied de rappeler que Mbuta Joseph KASA-VUBU fut arrêté et mis en prison à la suite desdites émeutes.
Toutefois, les émeutes du 4 janvier 1959 ont profondément secoué, ébranlé, déstabilisé et interpelé la conscience belge, de telle sorte que devant l’intransigeance de KASA-VUBU et de son mouvement ABAKO, l’indépendance de la RDC était devenue inéluctable : il fallait donc vite la préparer par la tenue de deux Tables Rondes, la Table Ronde politique et celle économique qui ont débouché sur la rédaction de la Loi fondamentale, la mise en place du Gouvernement provisoire et finalement sur la proclamation solennelle de l’indépendance.
3. La proclamation solennelle de l’indépendance de la R.D. Congo
Le roi BAUDOUIN 1er fut invité par Joseph KASA-VUBU, premier Président et Chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo pour prendre part à cette grandiose cérémonie d’investiture. C’est pour cette raison qu’il a prononcé le discours d’ouverture en vantant l’œuvre coloniale. Il fut suivi de celui du Président Joseph KASA-VUBU jugé d’un académisme prudent (modéré, timide pour certains), il termina en rendant hommage au roi BAUDOUIN 1er et à la dynastie royale belge.
Ensuite et de manière improvisée, intervint celui du Premier Ministre Patrice Emery LUMUMBA que les analystes politiques qualifient de violent, pathétique et cruel. La délégation belge présente à cette cérémonie jugea ce discours d’une insulte à leur roi.
Malgré l’incident protocolaire créé à la suite du discours improvisé de son Premier Ministre, le Président Joseph KASA-VUBU a gardé son sang froid et n’a manifesté aucune indifférence.
Notons en passant qu’à l’élection présidentielle, deux candidats furent en lice KASA-VUBU et BOLIKANGO, tous deux anciens membres de l’ADAPES (Association des Anciens Elèves des Pères de Scheut). Elle eut lieu le 24 juin 1960 et ce par les grands électeurs composés par des sénateurs et députés, donc c’était le Congrès. Pour ce faire, KASA-VUBU fut voté à 75 % des voix soit trois quart de voix, une victoire écrasante. Il sied de signaler que l’ABAKO a fait alliance avec le MNC, deux partis à idéologies opposées : fédéraliste et unitariste. Ce qui veut dire, que les alliances actuelles entre partis politiques ne datent pas d’aujourd’hui.
Faute de temps, je ne parlerai pas du conflit de compétence entre KASA-VUBU et LUMUMBA qui provoqua une crise politique et constitutionnelle suite au dualisme constitutionnel (qui prévoyait l’existence d’un Président de la République, garant du bon fonctionnement de toutes les institutions du pays et la présence d’un Premier Ministre, Chef du gouvernement. Autrement dit : le Président règne et ne gouverne pas ; le Premier Ministre gouverne et ne règne pas. Raison pour laquelle KASA-VUBU insista sur l’impérieuse nécessité d’un régime présidentiel correspondant à la coutume bantu, à la chefferie traditionnelle africaine lors de la Table Ronde politique de Bruxelles). Rappelons tout simplement que le Président KASA-VUBU révoqua son Premier Ministre LUMUMBA et à son tour ce dernier révoqua le Président. Profitant de cette situation chaotique et de cette opportunité, MOBUTU annonça son premier coup d’Etat constitutionnel pour instaurer le collège des commissaires généraux à la radio nationale le 14 septembre 1960 à 20h20’. Mobutu réussit ainsi d’installer son gouvernement des commissaires généraux. LUMUMBA fut mis en résidence surveillée, tandis que le Président KASA-VUBU restera symboliquement Président de la République.
Outre le dualisme constitutionnel au sommet de l’Etat (calqué sur la Constitution belge) et la divergence idéologique, une autre divergence entre les deux hommes fut relevée après les émeutes du 4 janvier 1959 dans une étude faite par l’Administration coloniale sur KASA-VUBU et LUMUMBA. De cette étude ressortait ce qui suit : « LUMUMBA est mince, élancé, impatient, impulsif, autoritaire, agité, homme aux discours enflammés, très combatif, contestataire, procommuniste et unitariste. Il se fie facilement à l’inspiration du jour et il peut se contredire trois fois par jour. Dans son parcours professionnel, il a été incarcéré à deux reprises, primo pour avoir détourné des fonds en 1956 au Service des Postes à Stanley ville, actuelle ville de Kisangani et secundo le 21 janvier 1960 pour atteinte à l’ordre public et à la sûreté de l’Etat. Tandis que KASA-VUBU est court, bon gestionnaire, toujours calme, détendu, méditatif. Il a une intime conviction en sa mission divine de la libération du Congo du joug colonial. Il aime agir après une lente préparation et un examen approfondi, il fut qualifié homme de réflexion et d’idées. Il prône le fédéralisme. Son fief est la province de Léopoldville. KASA-VUBU se méfie de LUMUMBA à cause de son esprit de précipitation. (…) Un constat amer se dégagea souvent dans le chef du comportement du Premier Ministre LUMUMBA, le non respect de la loi fondamentale, l’usurpation des attributions de son Président, l’ingratitude de sa libération immédiate et inconditionnelle négociée par son Président à l’ouverture de la Table Ronde politique de Bruxelles ».
4. Comment pérenniser et actualiser la vision politique de KASA-VUBU pour un développement intégral de la RDC ?
La vision politique tout comme le combat héroïque de KASA-VUBU pour une indépendance immédiate et inconditionnelle ont provoqué – bien sûr indirectement puisqu’il n’a pas appelé le peuple à se soulever – le soulèvement populaire du 4 janvier 1959 qui a accéléré notre libération du joug colonial. Nous sommes certes indépendants, mais les difficultés actuelles de notre pays nous rappellent que l’idéal de KASA-VUBU et des martyrs de l’indépendance doit être ravivé et leur combat poursuivi pour remporter la guerre contre la pauvreté et la misère. Bref, le combat politique de KASA-VUBU pour l’indépendance et le développement de notre pays devrait aujourd’hui plus que jamais inciter les Congolais et surtout les jeunes à poursuivre l’œuvre grandiose qu’il avait initiée déjà dans les années 1930-1940 et à s’impliquer résolument dans le développement intégral de notre pays. Pour y parvenir, nous reprenons ici nos anciennes propositions et recommandons ce qui suit :
- KASA-VUBU, héros national : L’héroïsme n’étant pas uniquement dans le sang et vu que la bonne gouvernance est devenue le nouveau critère d’appréciation des hommes politiques – domaine où J. KASA-VUBU excelle – tout comme la nouvelle définition du nationalisme congolais, plusieurs Congolais souhaitent que le Président J. KASA-VUBU soit élevé au rang de héros national aux côtés de P. E. LUMUMBA et L. D. KABILA. Dans cette optique, nous proposons que le 24 mars, date de sa mort, soit déclaré chômé et payé sur toute l’étendue de la RDC, à l’instar des dates de 16 et 17 janvier commémorant respectivement la mort tragique de Mzée Laurent Désiré KABILA et la mort atroce de Patrice Emery LUMUMBA. Pour ce faire, je vous invite à rédiger des pétitions et à constituer des associations ou groupes de pression en faveur de KASA-VUBU, ce modèle de constance, d’honnêteté et de gestion transparente.
- La transformation de la résidence de feu le Président KASA-VUBU en un musée ou un site touristique, afin de pérenniser la mémoire de ce digne fils du pays ici et dans le pays.
- L’érection d’un monument de KASA-VUBU au rond-point de la cité de Lovo/Manterne. Lors des festivités commémoratives du 40ème anniversaire de la mort de KASA-VUBU et du 10ème anniversaire de l’U.K.V – que nous avons eu l’insigne honneur d’organiser – plusieurs participants ont estimé que l’érection d’un monument de KASA-VUBU à Lovo aurait un meilleur impact sur la mémoire collective – la cité de Lovo étant un grand carrefour des chemins qui mènent à Kinshasa, au Mayombe, vers Boma et Muanda.
- Que l’UKV, Université dédiée au Président J. KASA-VUBU, soit à la hauteur de sa mission, celle d’être la mémoire vivante des vertus dont l’illustre défunt était l’incarnation ou mieux celle de refléter son modèle. Que les étudiants de l’UKV imitent KASA-VUBU et recherchent l’excellence pour garantir leur avenir professionnel. De manière particulière, les gestionnaires, les enseignants et les autres agents de l’UKV sont appelés à l’exemplarité. Bref, que l’UKV soit un Etablissement universitaire où les valeurs et les compétences font bonne figure, surtout les valeurs d’amour, de paix, de cohésion, d’unité sans oublier la science et sa bonne transmission qui constituent le pivot moteur de la formation (p. e. 1 cours de 90H ou 120H ne peut se donner en 3 ou 4 jours). Car elle a pour vocation de rayonner scientifiquement comme les autres universités qui émergent, la vocation de former la classe et non la crasse, la vocation d’être une université de l’excellence et non une université de la médiocrité. Dans cette optique, que la lutte contre les antivaleurs dans l’ESU ne soit pas un simple slogan, mais une réalité au sein de l’UKV. C’est seulement ainsi que notre université pourra redorer son image ternie tout au long de cette décennie. C’est ici l’occasion de poser la question suivante : y’a-t-il adéquation entre la vision de KASA-VUBU et ce qui se passe actuellement au sein de l’université qui porte son prestigieux nom ? Pour répondre scientifiquement et techniquement à cette question, nous allons recourir à certaines sources d’informations. A ce sujet, plusieurs observateurs avisés, les notables de la ville, les analystes sociopolitiques intervenant dans les journaux et même dans les réseaux sociaux comme Facebook et Whatsapp affirment que l’université dédiée à KASA-VUBU est « en perte de vitesse » et poursuit « sa descente aux enfers ». Ils en veulent pour preuves : la répression, la gestion par défi et la non-alternance à la tête de l’UKV (le Recteur et certains membres du comité de gestion doivent-ils être nécessairement des Bayombe, se demandent plusieurs personnes ? Elles estiment que les Congolais originaires d’autres tribus peuvent l’être, pourvu qu’ils respectent le Vade-mecum et les statuts du personnel de l’ESU), les conflits (beaucoup de Professeurs, surtout ceux qui combattent les antivaleurs, sont attaqués injustement pour des choses inventées, comme moi qui vous parle), les injustices et l’arbitraire, la coterie, le clanisme, le tribalisme, l’égoïsme, les diffamations et les stratégies de mensonge sans oublier les cabales tout comme les campagnes de désinformation orchestrées contre des personnes honnêtes/valeureuses et innocentes considérées comme des témoins gênants, la volonté du comité de gestion d’écarter de l’université les Professeurs de qualité considérés comme des concurrents redoutables (par exemple : les Prof. Dr. LONGO, Prof. TAMBA MVEMBA, Prof. LUYEYE, Prof LUMBIKA…) – est-ce par complexe d’infériorité ? –, la corruption (par exemple : les frais de suivi pour correction des examens sans oublier le monnayage des interrogations et des TP), le bradage des résultats, le tripatouillage ou la falsification des points (certains Assistants et Chefs de Travaux sont déjà sanctionnés pour cela, mais les étudiants et les anciens étudiants de l’UKV soutiennent que c’est insuffisant et trop sélectif. D’où leurs vœux de voir les autres coupables être aussi sanctionnés), les divisions et les discriminations de différentes couleurs ont élu asile à l’UKV. Les étudiants, les tuteurs et la population se demandent à quoi servent les frais connexes payés chaque année par les étudiants pour par exemple l’acquisition des laboratoires, pour la construction des bâtiments propres aux Etablissements de l’ESU, etc. (cf. Instruction académique 021/2019). Bref, ils ont conclu que le charisme de KASA-VUBU n’est pas perceptible, il est même absent au sein de l’UKV. Comme si cela ne suffisait pas et pour votre information, le Ministre de l’ESU Thomas LUHAKA sur Télé 50, voir Bande défilante, en date du 2 janvier 2020, a réaffirmé que les facultés de médecine dans les universités qui ne sont pas dotées de propres cliniques universitaires seront fermées. Voici en résumé ce qu’affirment les sources d’information précitées et rassemblées sur une période de 10 ans. Je sais que certains d’entre vous ont ces informations, parfois plus que moi ; à ceux qui n’en ont pas, je conseille de lire ces sources d’information.
Je vais terminer.
Que vivent nos martyrs de l’indépendance !
Que vive à jamais S. E. Monsieur le Président J. KASA-VUBU, le grand combattant de notre indépendance, la référence en matière de bonne gouvernance et le modèle notre université UKV !
Et que vive la RDC, son pays !
Je vous remercie de votre aimable attention !