Dimanche 23 octobre 2022 à la Maison diocésaine de Budjala sise l’avenue des Eléphants à Kinshasa/Limete, des politiciens et des prêtres du diocèse viennent de boucler une réunion marathon au cours de laquelle ils viennent de cotiser la somme de 200 dollars américains pour l’achat des polos, la rédaction d’un vrai faux Memo à déposer à la Présidence de la République et une intervention à la Presse, notamment sur les antennes de Top Congo.
Tandis que sur place à Budjala, une frange de la société civile taillable et corvéable à souhait, l’AJRB, l’Association des Jeunes Ressortissants de Budjala vient elle aussi de tenir son Assemblée Générale Extraordinaire avec pour seul point à l’ordre du jour : « Délocalisation du lieu d’exécution du projet social et économique à impact visible du diocèse de Budjala financé par le gouvernement central pour les 48 diocèses du pays ».
Parmi les résolutions prises :
- Organiser un sit-in, ce jeudi 27/10/2022 devant la Présidence de la République où un mémo sera déposé à la Primature, CENCO, la Nonciature et relayé sur la radio Top Congo.
- Contribution de 10 USD au minimum pour couvrir cet événement (banderoles, t-shirt et payer la radio) ; la sensibilisation des jeunes de Budjala de venir très nombreux le jour-J.
- Un comité pour l’élaboration de ce mémo et le suivi est mis en place.
- Les membres présents n’ont pas hésité à cet appel, ils ont mis la main dans la poche pour le développement de leur territoire :
1. Paul Malo: 50$
2. Aristote Wele : 50$
3. Héritier Bangili : 20$
4. Emmanuel MANGBAKO : 20$
5. Papy Bangili : 10$
6. Claver Misela : 10$
7. Giscard Akwaba : 10$
8. Sylvie Agapena : 10$
9. Micheline Kombondo: 20$.
Par ailleurs, la contribution continue jusqu’à mardi soir sur les numéros :
M-pesa: 0816019545
Orange money: 0892265742
Airtel money : 0992957831
Le changement vient par l’engagement et la détermination, celui qui aime le développement de son territoire de budjala, n’hésitera pas.
Sé/ Jacques MODAKPA secrétaire général Administratif,
Emmanuel MANGBAKO président de l’association.
Des contributeurs parmi lesquels, des membres de famille ou ceux du cabinet d’un Ministre du gouvernement central. Chronique.
Il n’en fallait pas tant pour une levée des boucliers dans le chef des pêcheurs en eaux troubles au diocèse de Budjala où les faits et gestes de l’Evêque diocésain sont scrutés à la loupe. A qui il faut trouver une faille et l’accuser de tous les maux d’Israël.
L’on a ainsi tout essayé, jusqu’à vouloir attenter à sa vie physique, un homme instrumentalisé- Dieu seul sait s’il est un chrétien pratiquant- allant jusqu’à s’exhiber publiquement dans une vidéo qui a fait le tour du monde, promettant de décapiter Mgr l’Evêque au cas où il mettait ses pieds à l’étrier au siège épiscopal de Budjala.
Entretemps, les édifices de l’Eglise à l’évêché ont été barricadés, illégalement scellés avec la complicité avérée des prêtres parmi les plus proches collaborateurs de l’Ordinaire du lieu.
Ne pouvant s’offrir un martyr somme toute évitable, et en concertation avec les plus hauts représentants de l’épiscopat congolais et du représentant numéro 1 du Saint Siège à Kinshasa en la personne du Nonce apostolique, la Ville de Gemena dans le diocèse de Molegbe est devenue, du fait d’une rébellion par la horde de saints satrapes inquisiteurs, le nouveau siège épiscopal jusqu’à ce que, nous l’espérons, la frange des brebis galeuses égarées des enfants de Dieu à Budjala-territoire entendront raison et reviendront aux bons sentiments.
Et cela durera le temps que cela durera, s’il faille pour cela attendre qu’intervienne la parousie, ce retour eschatologique du Christ à la fin des temps.
Tenez. Contraint par la force des événements de s’exiler de son fief épiscopal de Budjala à Gemena, ceux qui croient pouvoir régenter la marche du diocèse au sein de l’Eglise catholique universelle Famille de Dieu conviée par le Pape François à la synodalité, sans en connaître les arcanes systémiques et fonctionnels, poussent l’outrecuidance jusqu’à ne pas permettre à Mgr l’Evêque de revenir, fût-ce pour récupérer ses biens personnels à l’Evêché, l’accusant, autres temps, autres mœurs, de détenir par devers lui, des métaux rares qu’il enfouirait dans ses appartements ecclésiaux à Budjala.
Et lorsque paradoxalement celui-ci ne peut ainsi administrer son diocèse qu’en dehors du siège, cette infime minorité du clergé, adoubée par des personnalités politiques qui tireraient les ficelles dans l’ombre –secret de Polichinelle-évoquent des arguties du Code de droit canonique qu’ils lisent sans doute à l’envers, pour affirmer les actes ainsi posés et pris en dehors de Budjala nuls et de nuls effets.
Certains continuant jusqu’à ce jour de ne pas reconnaître les dernières nominations du Père-Evêque qui, après de si longues années de vie passées au pays du soleil levant aura appris à garder silence jusqu’au bout, sans que cela ne soit un aveu de faiblesse, loin s’en faut.
Heureusement qu’il y en aient aussi qui optent de revenir à la voix de la raison, refusant de pratiquer la politique de la chaise vide par la désobéissance, le revers par le retour de la manivelle étant du secret du seul attitré de la marche et de la gestion de l’entité ecclésiale et le seul reconnu par l’administration romaine.
Comme l’a si bien dit le gouverneur de province du Sud-Ubangi descendu calmer les esprits à Budjala confondant la marche de l’Eglise catholique à leur petite boutique familiale, la bande à « MOBATISI » et affidés ne sait ce qu’elle veut exactement, ou pour tout le moins, voudrait à la fois une chose et son contraire.
Voilà qui explique, en attendant une issue heureuse à cette situation dont la solution pointe déjà à l’horizon pour qui sait lire les signes des temps, que les actes et les événements d’importance capitale, soient désormais posés de l’endroit d’où se trouve l’Evêque, l’Ordinaire « du lieu ».
Au grand dam de ceux qui l’y contraignent et qui, telles des grenouilles qui veulent se faire aussi grosses que des bœufs, selon l’une de célèbres Fables de Jean de la Fontaine qui, soit dit en passant, insinuent qu’en toutes choses, considérer la fin.
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude…
S’agissant de la dotation gouvernementale aux 48 diocèses de la République Démocratique du Congo avec chacun à sa tête un Evêque, à défaut d’un Administrateur Apostolique, il ne suffit donc pas de contester le pouvoir d’un Evêque pour qu’il en soit ainsi, tant nul n’invente la roue.
Outre que la pose de la première pierre de la construction du Centre d’Appui au Diagnostic Médical (CADM) à Gemena ait eu lieu Mercredi 05 octobre 2022 dans l’enceinte de la Caritas Budjala sise Avenue Nako, numéro 8 Quartier du Congo, au cours d’une cérémonie grandeur-nature, écrivions-nous, ce qui n’est pas fortuit ; les prochaines ordinations sacerdotales et diaconales en la Solennité du Christ-Roi de l’Univers auront lieu, elles aussi, dans la Ville de Gemena. Et honni soit qui mal y pense.
Sauf une analyse irrationnelle « aux œillères » pour ceux qui ne veulent voir au-delà du bout de leur nez, il faut une dose suffisante de naïveté pour en appeler à l’implication des «politiciens provinciaux et nationaux et les notables de Budjala de voir ce problème de plus près », des politiques qui, en quelques six décennies, n’ont érigé aucun dispensaire digne de ce nom, encore moins une structure médicale viable, en dépit de toutes les sommes d’argent perçues depuis la gracieuse époque de feu le Maréchal Mobutu à ce jour.
Au point qu’un confrère de la place a traité l’ex Equateur d’être le mal-aimé des politiciens congolais originaires, laissé en l’état à la queue des provinces, l’une des plus appauvries, ô paradoxe, de toute la RDC.
Et qui se découvrent subitement la vocation d’agents de développement autour d’un projet à impact visible à l’initiative du Président de la République avec l’hommage de toute la déférence et qui soudainement les attire, comme des vautours prêts à dépecer la petite manne de plus ou moins 300.000 dollars américains.
Avec pour complices dans cette funeste et sale besogne, des prêtres que l’on manipule au gré des vents et des vagues, dont on peut se demander s’ils ne méritent pas qu’ils soient poussés au rescrit de la perte de leur état clérical et la dispense de l’obligation du célibat, à défaut d’engager une procédure extrême de renvoi pour des hommes qui ont littéralement perdu et renié la foi catholique.
Situation géographique de Budjala
Le survol de l’emplacement du diocèse de Budjala renseigne que cette entité de l’Eglise de Dieu est à cheval sur 6 territoires et 3 provinces. Ce qui, à l’analyse fait de son enclavement à la fois une faiblesse et un atout majeur et donc sa force. Et qui appert qu’il ne faille point confondre le diocèse de Budjala au seul territoire de Budjala, sauf un enclavement mental :
-la province du Nord-Ubangi avec le territoire de Businga ;
-la province du Sud-Ubangi avec les territoires de Gemena, Budjala, Kungu ;
-et la province de l’Equateur : les territoires de Bomongo et Makanza.
Il faut rappeler que le projet de construction du Centre d’Appui au Diagnostic Médical (CADM) à Gemena a pour but de contribuer à la réduction de 40% de la morbi-mortalité due au manque de Diagnostic de précision et aux dépenses catastrophiques liées au diagnostic. Il a donc pour objectif général d’implémenter un service d’imagerie Médicale et de biologie clinique aux standards internationaux à Gemena d’ici fin 2022.
Un centre d’imagerie est plus vaste et mérite d’être implanté dans un centre urbanisé plus large que d’être confiné dans un coin géographique reculé. Il ne s’agit donc pas de favoriser une tribu au détriment d’une ou des autres comme le pensent certains.
L’imagerie exige des techniciens et du matériel à renouveler à tout moment et toute personne sensée sait que la Ville de Gemena est l’endroit idéal et le mieux indiqué.
Ce sont des hôpitaux de tous les territoires environnants qui non seulement feront vivre ce centre mais beaucoup en profiteront, d’autant plus que ce sont tous des congolais. Ce qui, à n’en point douter ferait la fierté du diocèse de Budjala.
Cela est d’autant plus vrai qu’il y a des paroisses dans le Nord qui ne sont pas dans le territoire de Budjala mais qui ont droit au chapitre.
Considérations conclusives interpellantes
1. Ayant voulu suivre aveuglément la voie des prêtres de la bande à « MOLAKISI » à la traine des politiciens véreux et cupides sans foi ni loi, les ex religieuses du diocèse de Budjala ont été successivement séduites, induites en erreur lorsqu’ elles n’ont été abusées et désabusées.
Prises en charge par des loups voraces à la peau d’agneaux sous les feux des cameras qui les auraient expurgées puis relogées, ces manipulateurs patentés ne leur ont payé au finish qu’un seul mois de loyer.
Depuis, elles sont redevenues des « sœurs de la rue dans la rue » à la recherche du bonheur perdu, les prétendus bienfaiteurs leur ayant tourné le dos avec pour seule réponse aux appels de détresse : « Le numéro que vous essayez de joindre n’est pas attribué » Et à défaut : « Soit éteint, soit hors du périmètre cellulaire » !
2. Selon des férus des Renseignements Généraux, ce qui se passe aujourd’hui dans le chef de l’infime minorité du clergé instrumentalisée par des politiques en mal de positionnement rentrerait dans une stratégie visant à affaiblir progressivement le territoire de Budjala.
Et que par des cercles concentriques progressifs, faire de l’espace du grand Equateur, le ventre mou d’une infiltration des forces négatives à partir de la République Centrafricaine voisine.
Reste à identifier les nouveaux Nègres de service autour de la vraie fausse crise à Budjala savamment orchestrée que sont ces acteurs visibles et non apparents instrumentalisés par une « Main Noire » caressant le rêve, comme à l’Est du pays, à Kwamouth et au Kongo Central, de parvenir à l’émiettement saucissonné du géant d’Afrique qu’est la République Démocratique du Congo. Et Vivement la Balkanisation !
Ceci explique donc cela.
Eugène Ngimbi Mabedo
Un commentaire
Mr.Ngimbi pourquoi tu es entrain de soutenir un voleur et faux pasteur ? c’est argent est pour le territoire de Budjala pas pour Gemena.Tu avais auparavant parlé les religieuses parceque elles avaient refusé d’être abuse sexuellementpar Tembo, après tu as parlé les prêtres et maintenant tu parles des politiciens de Budjala et après seront qui? Mon frère évite de faire l’avocat du diable même si Tembo est ton propre frère , comme j’avais dit : la vérité triomphera un jour. Tout le monde sait bien que c’est l’argent donné au gouvernement pour 144territoires et cet argent est pour le territoire de Budjala pas pour Gemena , pour Gemena est géré par Monseigneur Dominique Bulamatari pas ton frère voleur et escort.