Ce qui se passe au sein de cette institution à charge de l’Etat congolais est simplement ahurissant.
Il s’agit de plus d’1 Million USD d’une dette contractée par l’ancienne Rectrice Madame la Professeure Ordinaire Anastasie Masanga Maponda de l’UKV devenue Rectrice de l’Université Pédagogique Nationale, UPN en sigle après avoir été déclarée littéralement « Persona non grata » avant d’être « chassée » par les Notables du Kongo Central pour sa mauvaise gestion de l’UKV.
Une dette qui n’était pas nécessaire, puisque les étudiants avaient toujours payé pendant 11 ans de son mandat chaotique, les frais connexes (Construction, Salle informatique, Laboratoire, etc).
Mais Madame la Rectrice et Pasteur Anastasie Masanga Maponda et son Comité, croient les bomatraciens « Pas Deux » ont employé tout cet argent, non pour construire l’UKV, mais pour corrompre les Autorités de l’ESU et construire leurs propres villas.
D’où la fermeture de la Faculté de Médecine parce que la Rectrice Anastasie, malgré plusieurs millions de USD perçus pendant 11 ans auprès des étudiants n’a pas construit une Clinique Universitaire et autres, « dignes » et « aux normes » selon le Ministère de l’ESU, les bâtiments dont dispose actuellement l’UKV étant des dons.
Donc, la dette de plus d’1 Million est illégale et injustifiée et empêche présentement l’UKV de fonctionner.
C’est pourquoi, plusieurs ONGD, notables, agents et étudiants demandent à l’IGF de diligenter un audit dans le cadre de sa patrouille financière sur les 11 années de gestion de Madame la Rectrice Anastasie Masanga Maponda.
Sinon comment comprendre qu’on puisse contraindre l’UKV de rembourser 10 Mille USD mensuellement à la Banque pendant 10 ans, puisqu’elle n’a pas bénéficié de cet argent ?
En clair, Anastasie et son Comité devront rembourser seuls le reste de la dette pour permettre à l’UKV d’initier des projets d’investissement sur fonds propres.
Comme s’il n’était pas suffisant de subir les conséquences de la fermeture injustifiée de la Faculté de Médecine, l’Université qui porte le nom emblématique du Premier Président de la République Joseph Kasa-Vubu n’est pas au bout de ses peines.
Car la remise et reprise effectuée entre le Comité de gestion sortant et entrant, la stupeur est aussitôt au rendez-vous pour les nouveaux dirigeants sous le Rectorat du Professeur Monsieur l’Abbé Darius Bamuene Solo qui découvrent plus d’un cadavre dans le placard.
Notamment cette dette colossale d’ 1 Million de dollars américains à l’actif du Comité sortant qui, sans l’aval du gouvernement central, l’aurait contractée pour des fins jusqu’ici non élucidées, mais que doivent rembourser l’institution universitaire.
D’où l’appel pressant des notabilités et de la communauté académique et scientifique afin qu’un audit sérieux de la patrouille financière des services attitrés de l’Inspection Générale des Finances prenne rapidement corps et forme tant une épée de Damoclès planerait sur la prestigieuse Institution Universitaire de la Ville historique de Boma.
Car faute de s’acquitter de cette dette honteuse, elle verra ses biens immobiliers, divis et indivis scellés et d’autres mis sous séquestre ce, jusqu’à l’apurent total. Au pire de cas, ceux-ci seront saisis et vendus aux enchères par le biais de la justice afin que le produit de la vente serve à l’apurement de la dette jusqu’à dû concurrence.
Des sources contactées par nos fins limiers à l’Université Kasa-Vubu de Boma renseignent que selon la modalité convenue avec l’institution bancaire, l’Université se serait engagée sous contrainte à payer mensuellement 10.000 USD (dollars américains Dix Mille) chaque mois pendant près de 10 ans. Mais où diantre trouver une telle somme dans un tel climat généralisé de précarité ambiante? That’s the question.
Autrement, le nouveau Comité de gestion devra imaginer des pistes de sortie impossibles, à la limite du suicide en mettant la main à la poche ,de ce chef soit, à titre d’exemple, en augmentant l’enveloppe du Minerval à charge des étudiants ; soit en contraignant le personnel académique et scientifique à consentir quelques sacrifices; soit alors obtenir du gouvernement une subvention spéciale, afin de couvrir les détourneurs présumés, l’Etat étant ici complice par son inaction itérative, des fonds d’intérêt public s’étant volatilisés sans que l’Etat pouvoir organisateur ne lève son petit doigt.
Comme on le voit, si rien n’est fait, tout le monde sera perdant, l’UKV devant être fermée sans autre forme de procès.
Une voie qui risque d’énerver le moral du personnel et celui de la communauté estudiantine, la même situation soit dit en passant prévalant également à l’Université de Kinshasa où l’on aurait du mal à retracer la voie qu’aurait empruntée la somme de près de 2 Millions de dollars américains, Un Million Neuf Cents Mille dollars américains(USD 1.900.000,00) pour être plus précis.
Tant ici que là, l’on croit savoir que l’argent aurait servi à financer des parrains décisionnels tapis au sein des familles politiques influentes, des « protecteurs » haut placés de la stratosphère « des services », y compris ceux au sein du « gouvernement », les Ministres rd-congolais sans exception réputés promouvoir des individus de tout acabit en échange de rutilantes espèces sonnantes et trébuchantes.
Dites-nous…Combien des fois auriez-vous tué Joseph Kasa-Vubu ?
Mais pour le cas de l’Université Joseph Kasa-Vubu, le 1er Président de la République Démocratique du Congo connu pour son intégrité et sa bonne gouvernance, salir ainsi son nom par les pratiques de gestion non orthodoxes, c’est le tuer à plus d’un titre une fois de plus.
1.Que l’on ait jeté aux pourceaux l’honneur d’une institution lui dédiée est un sacrilège, mieux, un crime de lèse-majesté.
Alors que le Ministère de l’ESU s’empresse de rétablir dans ses droits d’autres universités « au nom d’une erreur matérielle de frappe » !
2.Qu’on ait prétendu l’avoir élevé au rang cosmétique de « Héros National » aux fins d’amuser la galerie sans aucun texte probant est une autre insulte à sa mémoire.
3.La transmutation d’une priorité consacrée initialement à la construction du Port en eaux profondes de Banana pour le Pont route-rail Kinshasa-Brazzaville est une autre manière d’oublier le nom de ce Père de l’Indépendance.
4.Qu’en sus, un Ministre parmi les mieux « protégés » du nouveau système caporaliste s’accapare au vu et au su de tout le peuple congolais des 10 Millions destinés à la Cité côtière du Littoral de Muanda est une autre insulte à la mémoire de Joseph Kasa-Vubu car une partie de cet argent pouvait à la fois être mise au profit des œuvres de développement de Muanda,avec pour gestionnaire attitré le Comité des Notabilités et une autre, pourquoi pas, servir au renforcement des infrastructures de l’Université Président Joseph Kasa-Vubu proche territorialement.
5. Curieux, voire injuste, que d’initiatives nombreuses soient prises pour honorer la mémoire d’autres Héros de son rang, sinon de rang inférieur.
Pas donc étonnant qu’on le traite de « Zéro » en lieu et place d’un « Héros », Joseph Kasa-Vubu qui n’ aurait ainsi rien fait pour la République.
Vivement un Congo Fédéral pour demain et Bravo à ceux qui militent pour que le Fédéralisme soit le gage d’un Congo Emergent.
A suivre.