Connu pour ses œuvres caritatives communautaires à travers l’asbl qui porte son nom, l’initiateur de la « Fondation Rolly Lelo Nzazi Agir Ensemble » est l’un de quatre sénateurs que compte la province du Kongo Central.
La quarantaine révolue, diplômé de la Faculté des Sciences Economiques de l’Université Protestante du Congo, Option « Gestion des Entreprises », de ce chef Economiste Fiscaliste, sa candidature à la candidature au poste de gouverneur de province du Kongo Central fait des vagues, tant sa force tranquille inquiète. Mais pourquoi ferait-il si peur ?
Avec un sourire caractériel et un abord facile, le sénateur au grand cœur est de la classe trans-générationnelle des jeunes turcs aux dents acérées avec un parcours couronné par de multiples trophées. Courbe asymptotique ascendante digne d’éloges.
Au terme d’une brillante carrière à la Direction générale des recettes de Kinshasa comme Directeur et Receveur, passé par Sep-Congo, Vodacom, la DGRK/C, des détracteurs embusqués ne verraient en lui que l’ombre sous l’emprise d’un Mentor, ci-devant ancien gouverneur de province André Kimbuta Yango pourtant son collègue à la chambre haute, comme s’il n’était homme à ne penser que par procuration.
Tandis que d’autres, plus caricaturaux considèrent qu’il n’a servi au bureau du Sénat que de tirelire sinon, de tiroir-caisse à l’ancien Speaker de la chambre haute l’honorable Alexis Thambwe Mwamba lors de sa prestance aux nobles charges de Questeur-Adjoint, oubliant qu’en cette qualité, il s’était occupé, avec doigté et dextérité, du patrimoine de l’institution, du social de ses pairs, de l’administration et des relations publiques.
Faute de l’atteindre, les plus imaginatifs le logent à la même enseigne que d’anciens collègues membres du Bureau du Sénat, y enjoignant quelques bonzes pour faire sérieux et mieux accréditer la thèse d’un sulfureux complot.
Ainsi voit-on apparaître les noms de Ya André Kimbuta Yango, Marie-Josée Kamitatu Sona, Samy Badibanga Ntita, Eric Rubuye Hakizimwami, Edouard Mokolo wa Mpombo, Stéphane Miruho Mugorozi, Augustin Matata Ponyo, Evariste Boshab, Jérôme Bikenge Musimbi, Victorine Lwese.
Sans oublier les honorables Bijoux Goya Kitenge et Alexis Thambwe Mwamba absents du pays que l’on accuse d’avoir pris part à une réunion par Zoom.
Cherchant à boucler la boucle, un ticket new look est concocté en vue d’une recomposition programmatique du bureau du Sénat…comme si les sénateurs étaient désormais interdits du droit de réunion ou de celui de faire des analyses projectives et prospectives sur la marche de leur institution !
« In cauda venenum »…
Adage latin à traduire par : « le venin ou le poison est dans la queue » ! Autrement:« c’est dans les détails que se cache le diable ».
A notre avis, dans cette affaire dite de coup d’Etat, de putsch ou de tentative d’assassinat, c’est selon, l’instruction étant secrète, il est impérieux que ceux qui ne sont pas qualifiés pour mener les sensibles,délicates et pointilleuses enquêtes y relatives s’abstiennent de toute quelconque initiative qui s’apparenterait de brouillages des pistes en tentant de désorienter les hommes des « services » et « d’intelligence » y commis.
Notamment par des déclarations tonitruantes trompe-l’œil dès lors qu’ils n’ont aucun accès au dossier qui relève,faut-il le leur rappeler, de la sureté de l’Etat et de la haute sécurité où prévaut, à nul autre pareil, le Secret-Défense.
Cas de ces flibustiers et autres apprentis-sorciers qui s’activent, comme des apparatchiks, à vouloir sacrifier des adversaires politiques à vil prix par des montages funestes qui charrient l’odeur pestilentielle des règlements des comptes.
Mais dit-on, qui se sent morveux…
L’agitation qui s’observe dans le chef de certains chefs des corps trahit la peur bleue qui mine leur conscience.
Les hautes charges d’Etat ne peuvent être un prétexte pour se donner bonne conscience en s’octroyant la qualité non assermentée pour culpabiliser d’innocentes personnalités en les affublant d’être des monteurs cabalistiques, de menées subversives officiant moult messes noires visant à renverser le pouvoir d’Etat.
Quel mal y aurait-il, si c’était le cas, et à supposer qu’il en soit ainsi, à œuvrer pour le changement de bureau de telle chambre du Parlement, si tant est que la gestion ici ou là serait aux antipodes de l’orthodoxie managériale souhaitée? De là à y voir un coup d’Etat, le pas est trop vite franchi !
Si Jeannine Mabunda Lyoko Mudiayi et Alexis Thambwe Mwamba ont été défenestrés des strapontins d’où ils étaient haut perchés,Jean-Marc Kabund étant sur le départ, rien donc n’empêche que cela le soit pour d’actuels speakers si tant est que cela n’arrive pas qu’aux autres, l’histoire étant un perpétuel recommencement. « Nihil novi sub sole » : rien de neuf sous le soleil, dit l’Ecclésiaste !
Lors du dépôt des candidatures à la candidature au poste envié de gouverneur de province du Kongo Central en octobre dernier, l’on a pu lire, sans doute sous l’inspiration des parrains de certains candidats qui s’estiment en droit d’en disposer mais pas d’autres : « SHUT ! JEAN-CLAUDE MVUEMBA recrute pour ROLLY LELO. A la baguette, il y a MOISE KATUMBI. Son agent d’exécution JEAN-CLAUDE MVUEMBA… ».
Il n’en fallait pas tant pour opposer le Président de la République à Moïse Katumbi afin de sacrifier le candidat Sénateur Lelo Nzazi Rolly dont le positionnement ferait ombrage aux prétendants de la dernière heure. Mais pourquoi diantre tant des vagues autour d’une telle candidature ?
Comme il n’y a jamais deux sans trois, les mêmes officines reviennent à la charge et récidivent, tordant cette fois-ci le coup à l’actualité pour atteindre à nouveau la cible redoutée qu’est la candidature de Lelo Nzazi Rolly dans un ticket voulu gagnant avec pour colistier l’honorable Wan Mambimbi.
Le scoop est tout trouvé pour Scooprdc.net: « Déstabilisation du Sénat : Conspiration contre le bureau Bahati » !
Preuve que quelqu’un s’en mêle les pinceaux et serait pris qui croyait prendre, déterminé d’avoir sous son joug, le contrôle de certaines provinces stratégiques, le chef de corps de ladite chambre lors des débats jadis sur les contentieux dans différentes provinces ayant fait la démonstration de sa préférence pour le statu quo ante plutôt que pour le changement.
A-t-on vite fait d’oublier qu’il dût prendre la défense de l’olibrius qui trônait jadis à la tête du Kongo Central pourtant honni sur l’ensemble de la province ?
Mais dit le sage, on ne gagne pas à tous les coups.
Faute d’avoir réussi à maintenir sous sa bride Théo Kasi Ngwabidje dans la province du Sud Kivu, l’homme a aujourd’hui dans ses manches un pion qu’il tient à abattre au Kongo Central pour succéder à l’olibrius Nkundi’ a mbote, Médecin « de nuit » qui officie désormais « de jour », c’est de bonne guerre. Malheureusement pour y parvenir, il tente de faire le vide, allant jusqu’à salir injustement un concurrent de taille.
Convaincu que « ce qu’on aime dans la serviabilité, ce n’est pas le prix qu’elle coûte, c’est le bien qu’elle fait », Rolly Lelo Nzazi attend, droit dans ses bottes le jour « J » ! En gardant silence…qui est parfois d’or !
Eugène Ngimbi Mabedo