« N’y a-t-il point de baume en Galaad ?
N’y a-t-il point de médecin ?
Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s’opère-t-elle pas ?
(Jér 8,22)
Le Médecin est un libérateur.
Un chercheur rigoureux et constant est l’assurance du développement durable avec des valeurs morales, éthiques et déontologiques.
Tout ce qui arrive est bon.
Grand Merci au Chef de l’Etat Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui vient d’imprimer une vision de la libération des chercheurs congolais.
Tous les Ministres présents nous écoutent et apprécient notre disponibilité on ne plus parfaite.
Notre Recteur de l’Université de Kinshasa le Professeur Jean-Marie Kayembe Ntumba;
Le Professeur Banza Nsomwe-A-Nfukwa Eustache le Secrétaire Général Académique;
Le Professeur Lapika Dimonfu le Secrétaire Général Administratif ;
Le Professeur Tsimpi Wola Yaba Antoine Tony le Secrétaire Général à la Recherche ;
Le Doyen de la Faculté de Médecine de l’Unikin le Professeur Roger Mbungu Mwimba;
Le Vice-Doyen en charge de l’Enseignement le Professeur Roger Wumba Di-Mosi (Présntation de l’HYDROXYCHLOROQUINE) ;
Le Vice-Doyen chargé de la Recherche le Professeur Kamangu Ntambwe Erick ;
Le Secrétaire Facultaire Académique le Professeur Pius Kabututu ;
Le Professeur Mandina Ndona (Présentation des résultats) ;
Le Chef de Travaux Sengi Ntamabualiro (Présentation du protocole de l’essai clinique DOUBASE C) ;
Le Dr Kabwe Mwilambue (Présentation de DOUBASE C) …
Tous ont revalorisé l’Université de Kinshasa aujourd’hui intellectuelle.
En effet, les trouvailles scientifiques autour de l’essai clinique randomisé, contrôlé de DOUBASE C pour la prise en charge thérapeutique des patients COVID-19 à Kinshasa ont respecté les règles de l’ART et celles de la Médecine Factuelle Mondiale (Professeur Dr Benjamin Longo Mbenza).
La présence dans l’auditorium Dr MONEKOSSO de l’Université de Kinshasa Mercredi 15 décembre 2021 des Ministres du gouvernement des « Warriors » et d’un panel des chercheurs devant le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, des diplomates accrédités à Kinshasa, des députés et sénateurs témoigne de l’intérêt que le Chef de l’Etat et la Communauté internationale portent dans la recherche des solutions à cette pandémie de la COVID-19.
La conférence de Presse « Scientifique » autour de la présentation des résultats de l’essai clinique randomisé et contrôle de « DOUBASE C » est, à n’en point douter, l’avant-dernière étape avant celle ultime, de la mise sur pied définitive de la synthèse de la molécule.
Et qui fera, une fois de plus de la RD-Congo, la gâchette de ce revolver qu’est l’Afrique chère à Frantz Fanon, le centre gravitationnel de la thérapeutique incontournable face à ce mal du siècle.
Et lorsque le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique José Mpanda Kabangu, sans fausse promesse annonce urbi et orbi qu’enfin le gouvernement va officiellement appuyer jusqu’au bout les résultats de cette recherche, c’est tout dire.
Voilà pourquoi réagissant du berger à la bergère, le Recteur de l’Unikin le Professeur Jean-Marie Kayembe Ntumba s’est vu contraint ,une fois n’est pas coutume, de mobiliser ses troupes au front en des termes d’allure spartiate « Bendélé, ekweya té » renchérissant sans langue de bois qu’il faille pour le gouvernement des Warriors « Mettre les moyens à la disposition de l’Université pour voir de quoi elle est capable », c’est que la machine de la victoire de la COVID-19 est bel et bien en marche.
« Et qu’à chaque appel de l’Exécutif, nous sommes disposés à apporter l’Expertise dont nous disposons et dont nous sommes fiers » a-t-il conclu, croyant dur comme fer en une RDC « Pays Solution » et à l’Unikin, « Université Solution » ! Et que dans cette attente des moyens promis, l’Université reste saisie.
Soutien des pouvoirs publics que le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants confirme dans son allocution de circonstance.
Chapeau !
Eugène Ngimbi Mabedo
ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE Dr Gilbert KABANDA KURHENGA,
Président du Conseil de Gérance des Laboratoires CREPPAT
A L’OCCASION DE LA CONFERENCE SCIENTIFIQUE SUR LE DOUBASE C
UNIKIN – RDC – 15 Décembre 2021
Monsieur le Recteur de l’Université de Kinshasa ;
Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine ;
Mesdames et Messieurs les Membres de l’Equipe d’Investigation Clinique ;
Honorables Députés et Sénateurs ;
Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
Excellence Monsieur le Chef du Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en République Démocratique du Congo (RDC) ;
Distingués invités à vos titres et qualités respectifs ;
C’est un grand honneur et une immense joie pour moi, en ma qualité de Président du Conseil de Gérance de notre laboratoire CREPPAT depuis plus de 20 ans, de saluer votre présence à cette conférence.
Il vous souviendra que depuis quelques mois, le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a, plus d’une fois, informé publiquement le monde entier de l’existence en RDC de médicaments curatifs de la Covid-19, dont le Doubase C.
La déclaration du Chef de l’Etat était bel et bien fondée en ce qui nous concerne sur la garantie que le laboratoire CREPPAT avait donné d’avoir découvert et mis au point un médicament anti-Covid 19 conformément aux normes scientifiques internationalement requises.
Pour l’histoire, le processus de mise au point du médicament Doubase C remonte au début des années 1980. Je m’en vais vous en donner les grandes étapes.
Monsieur le Pharmacien BASHENGEZI Constantin, l’inventeur du Doubase C et de plusieurs autres médicaments avait obtenu sa licence en Sciences pharmaceutiques en 1983 et devint Assistant à la Faculté de Pharmacie de l’UNIKIN.
En 1986, il devint Chef de travaux, et entama la rédaction d’une thèse de doctorat sur les extraits de plantes à propriétés anti-mitotiques.Il en découvrit alors une de la famille de l’Uvaria Brevispitata dont la particularité est que dans le monde entier elle ne pousse qu’en RDC, dans le biotope dit de Kimwenza.
Le test en laboratoire sur l’inhibition de la germination des germes fut concluant et spectaculaire. Dès lors, il fut convaincu de disposer à portée de la main d’un extrait au potentiel anti-tumoral et anti-cancéreux.
En 1987, le Pharmacien Bashengezi purifie les extraits de l’Uvaria Brevispitata et entreprend l’isolation des principes actifs. L’ingénieux procédé qu’il a mis au point pour y parvenir est décrit dans le corps d’un brevet d’invention qui lui a été décerné par la suite.
Cette époque, devenue lointaine pour plusieurs d’entre nous, est celle où apparut, dans notre pays, le Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise (SIDA) qui venait de mettre à genou la planète toute entière.
Bashengezi établit très rapidement un parallélisme entre le mode de colonisation des cellules par le VIH et celui observé chez les cancers. Il s’aperçoit alors que la formule médicamenteuse qu’il pense avoir découverte pourrait s’avérer être un potentiel anti-retroviral, anti-VIH.
Devant le dénuement général dans la lutte contre la puissante pandémie et face à l’échec du MM1, BASHENGEZI, sollicité, administre alors ses potions à 368 patients atteints de VIH, rigoureusement contrôlés à l’admission dans la cohorte ainsi qu’en cours de traitement par l’Institut National de Recherche Biomédicale.
En 1992, la nouvelle de la rémission des patients atteints de VIH par l’administration, au Zaïre, des extraits de plantes médicinales parvint à des groupes scientifiques et d’affaire américains. Ceux-ci entrèrent en collaboration avec le Pharmacien Bashengezi, et s’adressèrent à des laboratoires de renom aux Etats-Unis et à des personnalités scientifiques américains de premier rang dont le Professeur Dr Farnsworth, représentant des Etats-Unis d’Amérique à l’ONU et à l’OMS pour les questions du VIH et des plantes médicinales.
En 1997, le Pharmacien Bashengezi obtint, en Amérique, deux brevets pour sa découverte de l’anti-retroviral et anti-VIH également reconnu comme antitumoral et anti-cancéreux général. Il est sans toxicité aucune. Le premier brevet est un US Patient, l’autre est un Global Patent.
La guerre de la fin du règne de Mobutu ne permet plus au Pharmacien de poursuivre sa collaboration ave le laboratoire américain de Chicago.
En 2002, à l’initiative du Chairman, votre serviteur, une mission exploratoire en provenance de l’Afrique du Sud vint à Kinshasa, conduite par le Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université Walter Sisulu. La mission était sollicitée pour explorer la possibilité de coopérer avec CREPPAT, le Centre de Recherche en Phytothérapie, Pharmacopée Africaine et Techniques Pharmaceutiques que le pharmacien Bashengezi et son Equipe de travail avaient créé cinq ans plus tôt.
En 2004, sous le leadership du Conseil de Gérance, devenu Chef du Corps de Santé Militaire des FARDC, une collaboration s’établit entre l’Armée Sud-Africaine au travers d’une de ses sociétés de production, PROTECNIK Laboratoires, un laboratoire spécialisé dans les études chimiques. Cette collaboration durera cinq ans et fut entièrement inscrite au budget de l’Armée, et donc de l’Etat Sud-Africain, ce que nous ne pourrions jamais obtenir en RDC.
A l’issue de la collaboration avec l’Armée Sud-Africaine, CREPPAT obtiendra un brevet provisoire sur les familles de molécules tout à fait inconnues de la nomenclature scientifique actuelle, et sur lesquelles un brevet définitif est attendu en 2022.
En 2010, CREPPAT inaugurera, toujours en Afrique du Sud, une longue et fructueuse collaboration avec diverses universités de renom dont l’Université de Pretoria, Walter Sisulu University et North West University.
Cette collaboration a mis en lumière l’efficacité, à des doses non toxiques, de diverses molécules isolées et purifiées par le Pharmacien Bashengezi sur une longue gamme de cancers.
A ce stade, nous voudrions rendre un vibrant hommage à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat, pour avoir cru en la recherche scientifique dans notre pays et avoir soutenu, depuis son avènement au pouvoir, les travaux de recherche conduits par l’Equipe CREPPAT, et je vous prie, Mesdames et Messieurs de lui réserver une salve d’applaudissements.
Le secteur de la recherche scientifique en République Démocratique du Congo ne sera plus jamais, comme hier, orphelin de mécènes et les starts-up congolaises, comme partout dans le monde, peuvent et doivent désormais compter sur le Président de la République et son Gouvernement de WARRIORS.
C’est grâce à Lui et aux instructions qu’il avait daigné donner au FPI que nous sommes dans la joie de célébrer aujourd’hui une première mondiale « made in RDC » ; un anti-retroviral et antiviral à large spectre, désormais incontestable anti-SARS-COV-19 patenté.
Le Doubase C, ce médicament curatif anti-SARS-COV-19 est donc celui que vient de tester, avec brio, une brillante Equipe de scientifiques chevronnés de la Faculté de Médecine de notre Alma Mater, l’Université de Kinshasa, que je prie l’assistance d’applaudir avec frénésie.
En RDC, le slogan connu, ces derniers temps, est « BENDELE YA RDC EKWEYA TE »
Monsieur le Recteur et Cher Prof Kayembe, soyez assuré, avec votre équipe de la Faculté de Médecine, de notre reconnaissance, à tous, pour avoir ouvert cette conférence scientifique qui porte désormais votre cachet et que vous vous apprêtez, maintenant, à clôturer.
Une conférence scientifique en République Démocratique du Congo dont le monde se souviendra jusque dans les siècles à venir.
A vous tous, Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, à vos divers titres et qualités, chers amis de la science, MERCI d’avoir sacrifié votre précieux temps pour venir célébrer avec la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa, ces instants désormais historiques et mémorables.
Je vous remercie.
Dr Gilbert KABANDA KURHENGA
Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants