REMAKE
LETTRE OUVERTE AUX ELUS NATIONAUX DU KONGO CENTRAL (Tiré de « LA CITE AFRICAINE » N°1299 DU 21 NOV 2017, PP5-6)
Même si pour certains afro-pessimistes habitués aux verres à moitié vides, ce n’est pas encore le bout du tunnel, les derniers développements autour de ce projet vieux de 50 ans, concernant la construction d’un port en eaux profondes à l’estuaire du Littoral de Banana à Muanda au Kongo Central laissent cependant présager que l’on n’est pas loin de toucher le fond de la mer.
Qu’en la matière, l’espoir est permis. D’une utopie et d’une rêverie, l’on est passé tour à tour au rêve, et enfin, près du but et de la réalisation concrète.
De la lointaine Dubaï des Émirats Arabes Unis, des Princes orientaux enturbannés franchissent les frontières rd-congolaises dans le but de concrétiser ce qui jusqu’ici était confiné dans la rubrique « Etudes de faisabilité » par d’experts commis par les Parties contractantes pour l’aboutissement heureux que devra consacrer, après l’ECOFIN et l’Adoption en Conseil des Ministres, un Décret du Premier Ministre, Signature autorisée.
Il serait cependant de bon aloi que la donne « Province du Kongo Central » soit prise en compte et intégrée dans le cheminement contractuel.
C’est pour que la procédure ne soit entachée d’aucune contorsion ni irrégularité que l’Artificier en Chef Joseph Kabila Kabange a exigé que la cérémonie devant consacrer la Signature Solennelle du Contrat et son Entrée en Vigueur initialement prévue pour Samedi 28 octobre 2017, soit reportée.
Une nouvelle dynamique chez les députés nationaux Ne-Kongo !
Et s’il est une preuve de l’importance que tous et chacun attachent et portent au projet, il y a lieu d’épingler cette visite d’une demi-douzaine des députés nationaux du Kongo Central qui ont pris d’assaut le bureau climatisé et aseptisé du Vice Premier Ministre, Ministre des Transports et Voies de Communication José Makila Sumanda, ancien Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Aménagement du Territoire dans le 1+4 afin de débattre du dossier.
Une fois n’est pas coutume. D’aucuns nous savent peu diseur d’éloges, surtout à l’endroit d’élus nationaux « aux pirouettes et aux vestes retournées », selon les humeurs ou l’air du temps.
Mais pour une bonne fois, c’est le lieu pour nombreux analystes de saluer la dynamique nouvelle, tardive certes, mais qui, telle la force gravitationnelle de la pesanteur du groupe, a eu raison d’amateurs petits esprits mesquins et triviaux qui nous ont habitués aux vacheries et autres âneries, distillant à longueurs des journées, moult et incessants discours haineux, faux, mensongers, calomnieux, injurieux et diffamatoires…
A vouloir s’ingérer de façon intempestive dans la gestion de la province, sans aucune preuve des faits allégués ni la prégnance des dossiers, l’on finit par se casser la face.
Alors qu’à la manœuvre, à la tête de notre province, trônent des mains expertes qui, chaque jour qui passe, font la preuve d’un leadership éclairé par une capacité managériale éprouvée, aptes à faire feu de tout bois, même lorsque viennent à manquer, des ressources promises.
Leçon désormais apprise par les non avertis, tel un certain Dodo Phaka, qui regrettera longtemps de s’y être risqué, tant « qui s’y frotte, s’y pique ».
Force est donc aujourd’hui de saluer l’initiative louable de ces élus nationaux Ne-Kongo lorsque, fait rarissime, ceux-ci se préoccupent des impairs insupportables dans les entreprises qui touchent à la vie de leurs congénères électeurs, des retards des salaires longitudinaux à la Direction des Ports Maritimes de l’ex ONATRA aujourd’hui SCPT SA, la CVM, les LMC, L’OGEFREM.
Et aussi longtemps que ce le sera, nous applaudirons de deux mains cette ligne patriotique et l’encouragerons. Tout en prévenant cependant que chaque fois qu’on s’immiscera dans les plates-bandes républicaines dans le seul but de nuire et de détruire, voire de dérober, nous réagirons, impitoyable, de la bien virulente manière.
Le port en eaux profondes : un projet léopoldien !
Tout en saluant la démarche de tous ceux qui se préoccuperaient d’en savoir davantage sur les tenants et les aboutissants du titanesque projet de la construction du port en eaux profondes à l’estuaire du Littoral Atlantique de Banana à Muanda, nous nous faisons le devoir d’apporter quelques éclaircies sur la base d’une lecture des faits historiques afin d’enrichir le débat.
En 1885 à Berlin, les occidentaux se font offrir les terres africaines en les dépeçant tel un butin gracieux de guerre « à la machette ». Léopold II qui ambitionne d’obtenir « le Domaine de la Couronne », exige qu’y soit incluse, la portion de territoire que représente aujourd’hui l’ex district du Bas- Fleuve qui ouvre sur le Littoral de l’Océan Atlantique, tant il pensait y construire-déjà(?)-un port en eaux profondes.
Malheureusement ce projet est resté ce qu’il était, « un projet » sans plus, qui n’aura connu aucun début des travaux, contrairement aux autres colons qui se sont investis pour la construction des ports en eaux profondes sur les axes Atlantique et Océan Indien des terres conquises par eux.
Quand Albert Ndele tente en vain la relance du projet
En 1970 sous Mobutu , Albert Ndele alors tout puissant Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, relance ce projet de construction du port en eaux profondes à Banana, fort de ses solides entrées à la Banque Mondiale dont le Président , de 1961 à 1981 se trouve être son ami personnel, homme d’affaires et homme politique américain, Robert Strange McNAMARA, beau-frère aux « Kennedy ».
Aussitôt que la Banque Mondiale accepte de financer le projet, tambours battants, le Président Mobutu en fait une communication solennelle au Bureau Politique du MPR, avant une annonce urbi et orbi à l’endroit de l’ensemble de la population zaïroise au cours d’un Meeting populaire.
Mais dans la soirée, Mobutu changera d’avis sur conseils des courtisans apeurés, lesquels prétextent à l’oreille du Président que les ambitieux congolais, qui ne manquent pas à cette époque, risqueraient de le renverser, surtout après le décès, une année plus tôt, de feu le Président Joseph Kasa-Vubu et quatre mois plus tôt de celui de feu Moïse Tshombé, tous deux « liquidés » en 1969 par Mobutu lui-même.
Pourtant, les raisons profondes de cette mise en scène spectaculaire sont à chercher ailleurs.
En effet, au même moment où Mobutu en faisait l’annonce solennelle, un américain nommé Tempelsman qui bénéficie de l’appui des lobbies américains prend langue avec lui.
Contrairement à ce projet « ficelé », il lui fait la proposition alléchante d’accepter de confier l’exploitation de la quasi-totalité des minerais zaïrois aux Multinationales américaines, en échange du « Parchemin d’Abraham Lincoln » sous la forme d’un Pacte d’asservissement des congolais.
Car en retour, les mêmes lobbies et leurs Multinationales se chargeraient de lui garantir le pouvoir « à vie » par l’asservissement et la mise à genoux du peuple zaïrois à jamais « taillable et corvéable à souhait » sous la forme d’une féroce dictature des plus sanguinaires.
Dans la logique d’un tel régime machiavélique, il fallait bannir la réalisation des projets qui iraient dans le sens du bien du peuple zaïrois qui, privé du minimum nécessaire, devrait tout attendre et tout espérer du Maréchal Président !
L’homme à la canne et à la toque de Léopard a choisi de sacrifier les intérêts de son peuple en acceptant d’être gratifié du Parchemin d’Abraham Lincoln, sorte de compulsoire des Décrets et des Paroles de sagesse signés de la propre main de l’ancien Président américain !
Voilà qui explique que reniant sa signature, preuve manifeste de sa très mauvaise foi, Mobutu fait un virage à 180°, estimant qu’on a voulu le piéger pour lui faire un coup d’Etat…
Face à cette volte-face, sidéré, fou furieux, Albert Ndele qui connaissait les rouages et le fonctionnement des Institutions de Breton Woods dira à Mobutu que faute d’avoir tenu parole face à la Banque Mondiale, plus aucune institution financière internationale ne saurait lui faire confiance.
Par voie de conséquence, les 500 Millions USD déjà débloqués et aussitôt mis sur pipe-line pour la construction du port en eaux profondes, seront reversés dans les comptes de la Banque Mondiale.
Mobutu avait ainsi choisi, pour des raisons profondes ci-haut évoquées, d’être taxé « homme à ne jamais tenir parole » qui lui collera à la peau jusqu’ à la tombe.
La rupture Mobutu-Ndele sera totale et à jamais consommée. En effet, face à l’insupportable affront, Albert Ndele, au cours d’un tête-à-tête avec Mobutu, lui claquera la porte au nez et prendra à jamais ses distances.
Poussant sa logique jusqu’au bout, il démissionnait ensuite de toutes ses fonctions d’Etat. Plus tard, il sollicitera et obtiendra de Mobutu les autorisations requises pour qu’avec toute sa famille, il prenne des vacances.
Sieur Akafomo, l’Administrateur Principal Chef de la Division extérieure recevra mission secrète du « Léopard » d’exfiltrer Albert Ndele et les siens via N’Djili Aéro en toute discrétion, sans anicroches.
Mais Ndele Bamu aussitôt hors du territoire zaïrois, Mobutu et ses services vont monter des scenarii de toutes pièces, arguant une fuite de Ndele qui aurait tenté un coup de force contre Mobutu et bla-bla-bla…
L’on vivra alors la fameuse « Affaire LICOPA » où Albert Ndele en-tête, Nendaka Oufkir, Justin-Marie Bomboko Lokumba et Litho Moboti seront faussement impliqués dans un « vrai-faux » Coup d’Etat. Un montage concocté et exécuté à la perfection par les Services des renseignements zaïrois à l’époque.
Il s’agissait pour Mobutu de faire le vide autour de lui, en liquidant s’il le fallait, toute la vieille garde avec laquelle il avait fourbi ses premières armes en politique.
Ndele contraint à l’exil, ses biens meubles et immeubles ainsi que ses entreprises privées seront confisqués-cas de son patrimoine immobilier autour du Palais de Marbre-.
Et en 1973, tous ses biens seront purement et simplement « zaïrianisés ».
Voilà comment Mobutu a étouffé dans l’œuf, le projet de la construction du port en eaux profondes qui aurait pu, dès 1970, faire de la RDC, le Zaïre de l’époque, un Etat émergent, moderne, ouvert sur le monde.
Une leçon apprise : Hon. Mbenza Thubi et le projet du Pont Maréchal
En 1979, sous le plaidoyer du Patriarche Joseph Mbenza Thubi qui en avait marre de voir la traversée du Fleuve par « Bac », à l’autre chenal de la ville portuaire de Matadi occasionner beaucoup trop d’accidents, Mobutu se ressaisit et prend langue avec le gouvernement japonais.
Les études de faisabilité y afférentes aboutissent à la conclusion qu’un «Pont-Route-Rail » peut être jeté sur le Fleuve Congo au niveau de Ango-Ango à Matadi.
Mais le nouveau Projet à l’étude de ce « Pont Maréchal » sous Mpinga Kasenda alors « Premier Commissaire d’Etat » (6 juillet 1977 au 6 mars 1979) aura une clause contraignante, à savoir que le nouveau « Pont Maréchal » à construire devrait, pour sa mise à niveau, être retouché, recadré et réévalué tous les 30 ans.
Joseph Mbenza Thubi est Membre du Bureau Politique du MPR et à ce titre, très influent.
Des bonzes du régime, pas des moindres, parmi lesquels des ressortissants du Kongo Central, certains encore en vie, viennent le voir pour qu’il arrive à convaincre le Président Mobutu de laisser choir le projet du Pont Maréchal sur le Fleuve Zaïre, estimant qu’il n’était pas évident qu’un gouvernement à venir réussisse à réunir les moyens financiers nécessaires, après 30 ans, pour la revisitation de l’architecture infrastructurelle du Pont sous projet !
Il s’agissait d’étouffer le projet dans l’œuf, sans plus !
La réponse du Patriarche Joseph Mbenza Thubi aux « Missi Dominici » du diable venus contrer la réalisation dudit projet sera cinglante :
« Chers frères, laissez le Président Mobutu qui nous a fait rater le projet du Port en eaux profondes nous construire cette fois-ci le Pont Maréchal car je ne pense pas qu’il y ait, tous les 30 ans, un gouvernement de la République en place incapable de réunir les ressources financières nécessaires ou de si mauvaise foi au point de refuser de mettre à disposition du pays, les moyens de revisiter l’architecture du Pont. Chers frères, pour peu que vous aimez ce pays, laissez le Pont Maréchal être construit car je suis convaincu que tous les 30 ans, quel que soit le gouvernement qui sera en place, il trouvera ces moyens » !
Face donc aux prophètes de malheur qui tentent de contrecarrer le projet du Pont Maréchal à Matadi, Joseph Mbenza Thubi a joué la voix de la raison et de la sagesse.Les japonais seront mis à contribution.
Sous le leadership du Premier Commissaire d’Etat André Bo-Boliko Lokonga (6 mars 1979-27 août 1980), Joseph Mbenza Thubi pèsera de tout son poids pour que celui qui deviendra le Co-fondateur avec lui du PDSC, le Parti Socio-Démocrate Chrétien à la démocratisation, après 1990, pose alors la première pierre du « Pont Maréchal ».
Ce qui sera fait.
Le plus long Pont suspendu en Afrique avec ses 722 m qui enjambe l’un des plus grands fleuves du monde sera inauguré officiellement le 18 juin 1983 sous le Premier Commissaire d’Etat Léon Kengo Wa Dondo à qui Joseph Mbenza Thubi, encore lui, suggèrera, lors de l’inauguration, la dénomination de « Pont Maréchal », caressant et valorisant l’amour-propre du Prince dans le sens du poil.
Trente (30) ans plus tard, le 18 juin 2013, d’anciens employés japonais de l’OEBK et autres Membres de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale arrivent de Tokyo, émerveillés de voir le Pont construit par eux tenir sur ses colonnes.
Ces constructeurs Japonais ont été conviés par le gouvernement congolais à revisiter la structure qui a ainsi subi, selon la prédiction du défunt Patriarche Joseph Mbenza Thubi, une véritable cure de jouvence.
Oui, le Kongo central avait bien failli de peu rater le magnifique « Pont Maréchal », n’eut été la sagacité de cet homme. C’est donc bien à juste titre que le gouverneur du Kongo Central Jacques Mbadu Nsitu a, lors de l’inhumation du défunt au Panthéon de Mbata Nsasi, à Boma, prononcé à sa mémoire, une oraison funèbre qui restera historique, et dont plusieurs révélations ont mis en lumière les mérites du Patriarche, le réhabilitant du coup en l’innocentant de fausses et injustes accusations distillées à tort dans la mémoire collective congolaise contre sa personne.
Mbenza Thubi, dira le gouverneur Jacques Mbadu avec raison « fut un homme en avance sur son temps »(sic). L’aboutissement heureux du projet de construction du Pont Maréchal faisant foi.
L’intérêt du Kongo Central d’abord !
Une leçon de l’histoire à nos élus du Kongo Central qui, tels des pourfendeurs, lorsque des prébendes et des dessous de tables ne s’invitent, voudraient donner un coup dans la poudrière, en s’interrogeant, comme dans la recherche du sexe des anges, sur l’opportunité d’un tel projet.
« Pourquoi maintenant », ce Port en eaux profondes, dites-vous ? Pourquoi pas demain ? Pourquoi n’a-t-il pas eu lieu hier ? Pourquoi pas aujourd’hui ? Pourquoi aujourd’hui et pas hier ?
Face à toutes ces questions oiseuses, le plus important est que se réalise cette fois-ci, hic et nunc, ledit projet.
Que ce soit sous Kabila ou sous un autre, qu’importe, qu’on laisse construire le port en eaux profondes.
Que le gouvernement congolais ait enfin trouvé une multinationale qui souscrive à apporter des capitaux frais à hauteur de 600 Millions USD pour le financement d’un tel projet mérite soutien et encouragements.
Il faut craindre que sous le prétexte d’en savoir davantage, il ne se profile une volonté diabolique « à la Congolaise » de toujours obstruer tout ce qui est salutaire au plus grand nombre, alors que la jouissance, l’usufruit et les retombées bénéfiques peuvent être récoltés par des générations futures, pas forcément par les contemporains que nous sommes.
Peu importe que ce port en eaux profondes soit construit à la fine pointe « touristique » de Bula-Mbemba, à Banana ou à un autre lieu de l’embouchure. Cela ne saurait être un sujet de division. Nous saurions donc gré à nos élus de parler, non du concept réducteur d’ »autochtones », mais de celui plus large de « Province ». Même si l’on doit toujours, en ce genre de projet, prendre en compte l’intérêt des populations locales.
Plaidoyer pour Muanda !
C’est ici le lieu d’évoquer le cas de Muanda qui mérite qu’on s’y arrête un peu. Muanda est en effet, ô Paradoxe, la Cité côtière la plus pauvre de la planète, sans eau courante, sans électricité, ni éclairage public.
En dépit de la présence sur son sol d’une des plus grandes sociétés contributives au budget de l’Etat congolais, Perenco Rep, qui y exploite le pétrole et ses dérivés voici 50 ans, Muanda ne bénéficie d’aucune amélioration qualitative des conditions de vie des populations dites « autochtones », sans que cela n’émeuve outre mesure les élus nationaux ou locaux.
Perenco Rep n’y a construit aucune Université saillante, aucune école, à part quelques écoles sur des villages déserts, sans élèves-, aucun hôpital de référence, aucun stade digne et aucun kilomètre de voirie asphalté ou bétonné.
En 50 ans d’exploitation dont l’Avenant « 08 » vient d’être renouvelé pour 50 autres années à venir, Perenco Rep s’est spécialisée dans des induits de saupoudrage, jetant miettes et autres broutilles aux laissés-pour-compte à travers un Comité des Notabilités, sans aucune incidence sur les autochtones.
Voilà où devraient se focaliser les préoccupations de nos élus : « contraindre une entreprise de la taille de Perenco Rep à davantage œuvrer pour l’amélioration de la qualité de vie des populations riveraines pauvres, appauvries, indûment exploitées… »
Notre vœu le plus ardent aux prochaines législatures est de voir nos futurs élus locaux, provinciaux et nationaux du Kongo Central s’investir pour exiger des engagements fermes à Perenco Rep à inclure dans l’Avenant.
Il s’agit notamment de :
-la construction des Stades modernes dans les grandes agglomérations de la Province ;
-l’érection de grands édifices dont de nouveaux auditoriums au sein des Universités Kongo à Mbanza-Ngungu et Kasa-Vubu à Boma ;
-l’érection d’hôpitaux de référence modernes à Muanda, Boma, Matadi, Mbanza-Ngungu et Kisantu ainsi que l’aménagement de la voirie des villes ci-haut citées ;
-l’amélioration de la desserte en eau et en électricité…
Bref, une incidence qualitative sur l’environnement immédiat des populations.
Nos élus seraient inspirés de chercher à savoir comment l’ancien Premier Ministre Matata Mapon a pu trouver les ressources pour sortir des entrailles de la terre la grande Université du Maniema, le nouveau Stade de Kindu ou encore le nouvel Hôpital de référence de renom alors qu’il n’a déboursé qu’un « petit » million USD pour le Stade Lumumba de Matadi et aucun rond pour celui « des autochtones » à Muanda!
Au nom de la défense des intérêts de la Province, les élus nationaux du Kongo Central feraient œuvre utile en faisant que le Contrat à avaliser par le Décret du Premier Ministre intègre la donne « provinciale » avant sa signature.
Tout en prenant le pari de solliciter et d’obtenir du gouvernement central, les crédits d’investissements votés et jamais versés, mettant à mal la poursuite de nombreux chantiers sur l’ensemble de la Province.
Chers élus, vous vous alignerez sur de tels sujets de débats que vous aurez, assurés, tout notre vif et prompt soutien.
Sinon, nous vous vouerons aux gémonies.
Averti, un député en vaut deux !
Eugène Ngimbi Mabedo