Invité discrètement à Kinshasa au Ministère de l’ESU selon nos sources, l’abbé César Ndele Tsumbu prêtre du diocèse de Boma bardé d’un doctorat en sciences biomédicales et pharmaceutiques bénéficierait des faveurs de Madame le Recteur sortant pour lui succéder alors que cette dernière reste vomie par l’ensemble de la communauté estudiantine, un scénario qui équivaudrait, mis en exécution, à déshabiller saint Pierre pour habiller saint Paul.
Des étudiants en furie qui viennent de sceller tous les bureaux de l’Université Joseph Kasa-Vubu de Boma jusqu’à ce jour et qui conditionnent toute quelconque reprise des cours par la révocation de celle qu’ils prennent pour la pestiférée à la base de tous leurs malheurs, conséquemment par le départ de tout le comité de gestion, sinon à leur arrestation pure et simple au terme d’une enquête de l’Inspection Générale des Finances qu’ils appellent de tous leurs vœux, les termes d’un Mémorandum en notre possession faisant foi.
Là où elle devrait avoir un profil bas, revoici Madame la Professeure Ordinaire, est-ce sur la base des publications scientifiques pertinentes ?, Docteur en Théologie d’obédience protestante, Anastasie Masanga Maponda ici de nouveau à la manœuvre pour partir sans vraiment partir en continuant d’avoir la mainmise sur l’abbé César Ndele Tsumbu qui lui est proche, loyal et fidèle, en dépit du calvaire qu’elle aura fait endurer au diocèse de Boma, à ses Princes et à bon nombre d’entre ses serviteurs une décennie durant.
Mais cela s’explique, lorsqu’on est sans foi ni loi, encore moins « solidaire », prêt à vendre son âme au diable…au propre et au figuré, Monsieur l’abbé « Ndetsu » qui voudrait lui succéder, telle une ombre permanente sous son emprise devant continuer d’assurer les intérêts sournois de l’inamovible et irremplaçable Madame le Recteur ad vitam aeternam!
Après la tenue des Etats généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en septembre 2021 à Lubumbashi la capitale cuprifère, beaucoup d’eau a coulé sous le pont.
L’on note que le Ministre Muhindo Nzangi Botondo sur la base du Rapport d’enquête à l’initiative du Conseil National de l’Ordre des Médecins portant sur la viabilité des institutions organisant les Facultés de Médecine présenté et adopté lors des travaux desdits Etats Généraux assortis de plusieurs résolutions s’en était saisi pour signer la Circulaire N° 033 du 17 septembre 2021 au terme de laquelle seules seize (16) universités ont été jugées aptes à faire fonctionner les facultés de Médecine en leurs seins, jetant de ce chef émoi, tristesse et désolation dans le secteur.
Couplé au fait que la Circulaire mortifère coupe-gorge prenait effet la veille de la publication des examens d’Etat, toute nouvelle inscription interdite dans les Facultés des Universités non retenues, elle a eu l’effet d’une bombe à retardement, voire d’un tsunami architectonique, la décision, « hâtive » et « précipitée », le Ministre ne s’étant nullement référé à sa hiérarchie, n’ayant aucunement fait l’objet d’un examen en Conseil des Ministres.
Pour qui sait lire entre les lignes, il était apparu plutôt clair que le nouveau patron de l’ESU au cours de la 21ème réunion du Conseil des Ministres de vendredi 24 sept 2021 sous la conduite du 1er Ministre Michel Sama Lukonde Kyenge avec pour porte-parole Augustin Kibassa Maliba Lubalala s’était fait recadrer lorsqu’au cours de ladite réunion, il était affirmé en des termes sibyllins:
« Par ailleurs, le Premier Ministre a salué la tenue des états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à Lubumbashi du 9 au 14 septembre 2021. La tenue de ces assises a permis de formuler et de présenter plusieurs résolutions qui seront soumises à une relecture stratégique pour leur mise en œuvre ».
Ce qui explique que les résolutions de ces Etats généraux de l’ESU exécutées à la va-vite aient été de nouveau programmées pour une relecture « stratégique » au point IV.3 de la 24ème Réunion du Conseil des Ministres du 15 octobre 2021.Dont l’extrait du Rendu ci-dessous…
IV.3. Des résolutions des états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a fait part au Conseil des résultats obtenus au terme des états généraux organisés du 6 au 14 septembre 2021 dernier à Lubumbashi.
A cet effet, 329 résolutions et recommandations ont été validées par les participants. Elles ont été produites lors des travaux des sept (7) Commissions thématiques.
Il a indiqué que certaines recommandations ont nécessité des mesures urgentes et/ou des décisions immédiates. Il s’agit notamment de celles liées à la relève académique, à la numérisation du secteur, au renforcement de la formation des
formateurs, aux mesures conservatoires concernant les Établissements organisant la faculté de Médecine ainsi qu’à la réforme LMD.
A ce sujet, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a évoqué les orientations principales retenues pour la mise en œuvre. Il s’agit respectivement de la généralisation du système LMD et le suivi des phases de mise en œuvre, la promulgation du cadre normatif sur le LMD, l’évaluation et la revisitation des curricula tous les cinq (5) ans, l’organisation de la gouvernance des Établissements et l’instauration d’un Comité de suivi et d’évaluation de l’application LMD.
Après débat et délibération, ce dossier a été adopté.
Dans les cas des institutions universitaires des secteurs publics, le mal reste profond et endémique du fait de la mauvaise gestion dans le chef des mandataires qui font des universités sous leur gestion, des biens privés, sinon sans maîtres, assurés de la protection des parrains politiques qu’ils engraissent à qui mieux mieux, en contrepartie des traitements des faveurs, au détriment de la jeunesse qui elle paie les pots cassés.
Voilà pourquoi en lieu et place de pénaliser les étudiants, l’on ferait œuvre utile en sanctionnant ces mandataires véreux.
C’est le cas de l’Université Joseph Kasa-Vubu où Madame le Professeur Ordinaire Anastasie Masanga Maponda s’est maintenue contre vents et marrées, alors que tout démontrait que sa gestion au petit bonheur s’achèverait dans un précipice.
A l’Université Joseph Kasa-Vubu, la crise qui s’y observe depuis la Circulaire du Ministre s’en va crescendo, au point que , si l’on n’y prend garde, elle risquerait de bloquer et de paralyser la bonne marche des institutions étatiques de toute la Ville de Boma.
Ces étudiants qui ont défié les autorités de la Ville par plusieurs marches qui ont eu lieu et autres manifestations qui peuvent reprendre à tout moment exigent avant toute reprise des cours la révocation de tout le Comité de gestion avec à sa tête Madame le Recteur Anastasie Masanga Maponda.
Voilà qui justifie l’appel, pour le retour à la quiétude sociale, des services de l’Inspection Générale de Finances par la Société Civile Salut du Kongo Central, SOCISAK en sigle à travers un Memo dont une copie ci-jointe.
Il ne s’agit pas seulement d’un plaidoyer pour la réouverture de la Faculté de Médecine abusivement sanctionnée, à en croire le Secrétaire Général de l’Asbl Monsieur Luzaya Nsoni Simplice, mais d’une tabula rasa, le comité de gestion s’étant illustré pendant 11 ans, par le détournement de tous les frais connexes qui devaient servir à construire l’Université Président Joseph Kasa-Vubu.
Notamment : les Cliniques Universitaires et autres bâtiments ; les laboratoires, la grande salle informatique, les livres pour la bibliothèque…
L’argent évalué en plusieurs millions de dollars américains en ressources locales d’une part ou celles allouées d’autre part par les pouvoirs publics ou du fruit des partenariats bi et multilatéraux ayant été détourné et abusivement affecté à la construction des Villas personnelles de Madame le Recteur et des membres de son comité de gestion.
Le Mémo, un brûlot qui mérite qu’on s’y penche. Et ce serait justice.
Au Ministre de l’ESU de s’ impliquer personnellement, si tant est qu’il veuille réellement mettre un terme à la crise au sein d’une institution qui a la particularité d’être désignée par le nom emblématique du premier Président de la République du Congo, symbole et incarnation des valeurs éthiques pérennes.
Or des scientifiques d’expérience, probes et honnêtes, il en existe!
Suivez mon regard…
Eugène Ngimbi Mabedo