Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa sieur Gentiny NGOBILA MBAKA est un personnage qui traîne un passé peu reluisant en matière de sauvegarde et de protection des libertés individuelles et collectives.
Mais comme des déchets toxiques ionisants non biodégradables ni recyclables de Kin-La-Poubelle, le pays fait généralement chorus avec tout ce qui s’apparente de la bassesse, telle cette violence aveugle propre aux mesquins ratatinés qui voguent à la lisière de l’à peu près et où les essais et erreurs sont la règle. Tenez !
1. C’est en son interrègne que l’un de ses Ministres, en plein jour, s’est déporté au centre de Santé Vijana de la commune de Lingwala avec un garde du corps qui n’avait pour seule et vraie mission que d’en finir avec un Médecin qui se mettait au travers des désirs infâmes d’expropriation du Ministre, condamné au finish sur le fil du rasoir du fait de la clameur publique, le Policier par un cent mètres plat ayant trouvé son salut dans la fuite, terré depuis dans une planque à sa taille.
2. Où est passé cet autre policier meurtrier qui a eu le toupet de mettre un terme à la vie d’un Etudiant en Communication de l’Université de Kinshasa dans la commune de Mont-Ngafula?
3. Sieur le gouverneur invente le régime des « autorisations » en lieu et place des « prises d’acte ». Soit ! Mais est-il en mesure d’établir la comptabilité macabre des agents de l’ordre qui ont attenté à la vie de leurs compagnons d’armes pour des broutilles ou des miettes, lorsque ceux-ci n’hésitent pas de dégainer sur des paisibles citoyens pour d’infractions de port des masques ?
4.Toutes preuves irréfragables que la Police Nationale Congolaise renvoie l’image triste d’un amas d’hommes recrutés à la va-vite et à la va-tout, sans aucune formation prégnante et qui, bardés d’armes de guerre à la létalité ampoulée bien masquée, attentent à la vie des citoyens qui ici ne sont assurés par personne, les policiers rd-congolais réputés pour des « premiers soins » infligés à leurs congénères sous la forme des fouilles déshonorantes, sans compter qu’on en voit se disputant qui un volant, qui une plaque d’immatriculation, qui un téléphone ou une cigarette. Une police qui est loin d’être véritablement professionnelle.
Martin FAYULU n’a-t-il pas le droit légitime de se plaindre de ces « BOLOLE » (sic) renifleurs, persifleurs aux mains baladeuses, nombreux d’entre ces agents du désordre ayant jadis appris à tuer à mains nues en scotchant leurs victimes à l’aide des sachets « VIVA »-cas de Floribert Chebeya Bahizire , surtout lorsque ceux–ci sont passés au crible du sanguinaire Christian Ngoy Kenga Kenga du tristement célèbre bataillon SIMBA jadis, le bras armé au service du fugitif-au pays des fugitifs-John NUMBI BANZA TAMBO.
5. A-t-on jamais mené à terme une enquête sérieuse à l’endroit du numéro un de la Ville, lorsqu’on apprend que le siège social et la base-arrière du réseau de fabrication de la drogue « BOMBE » par d’expatriés tunisiens se trouve à un jet de pierre d’une de ses résidences, selon des révélations de l’honorable MIKE MUKEBAYI NKOSO ?
6. L’homme qui gère la ville à sa guise telle une boutique du coin, casquette à la cabosse, sourire en coin, faut-il le rappeler, avait pris langue avec deux ailes rivales de la Communauté Islamique du Congo, COMICO en sigle, Mercredi 12 Mai 2021, soit la veille pour une prière commémorative commune Jeudi 13 Mai 2021 de l’Aïd al-Fitr la fête marquant la rupture du jeûne du mois du Ramadan.
Le bilan aux abords du Stade des Martyrs fut des plus catastrophiques, un policier mis à l’échafaud comme à l’époque de la Très Sainte Inquisition, des véhicules de la Police, ceux des particuliers malchanceux ainsi que les biens meubles et immeubles de Cheick Abdallah MANGALA LUABA se prévalant d’être le Représentant Légal incendiés par les partisans de l’Imam DIBONDO, avec en prime des meneurs condamnés à la peine capitale ou à la reclusion à perpétuité pour couvrir la forfaiture du gouverneur indélicat qui aurait dû répondre de son imprudence impudente…
Preuve de l’amateurisme caractériel d’un Maire de la Ville incapable d’anticipation prospective qui ne met pas ici la plus haute autorité à l’abri des surprises désagréables.
7. Des analystes avertis -puisqu’il en existe- n’ont pas encore tourné la page de ce jour où tôt le matin, une grève des transporteurs a paralysé la vie de toute la capitale sans que l’autorité urbaine n’ait pipé mot, le ci-devant patron de « KIN BOPETO » s’étant réveillé lui aussi tout aussi « surpris » que l’ensemble de ses services.
8. Quelle est cette Autorité qui, à quelques jours d’intervalle, peut se donner le loisir d’autoriser aux bonzes du pouvoir de l’Union Sacrée de tenir leurs meetings sans aucune restriction contraignante et s’offrir la liberté de l’interdire aux autres de LAMUKA, alors qu’il avait tout à gagner en prenant simplement acte desdites marches en toute sportivité, et de cette manière, permettre aux paisibles Kinois de vaquer à leurs occupations sans anicroches ?
Et dire que le même jour, une foule des partisans a été autorisée de manifester son soutien au Président de l’Assemblée Nationale par une marche publique sans aucune restriction sanitaire ni sécuritaire…
9. Qu’on se le dise : si la scène brutale de l’agression violente du journaliste Patient LIGODI a fait le buzz, c’est au passif du régime du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo réputé ne pas donner à la face du monde les signes d’une vraie démarcation d’avec celui honni de son prédécesseur. Et c’est à l’actif de LAMUKA qui de ce fait aura réussi son coup politique.
10. A cette allure, il n’est pas faux de dire que plus ça change, plus c’est la même chose. Qui a dit qu’on n’était pas sorti de l’auberge ?
Eugène Ngimbi Mabedo