Au nom de la neutralité, de l’indépendance, de l’inclusivité et de la transparence de la Centrale électorale, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle qui doit provenir de la société civile apolitique, particulièrement de la composante Confessions Religieuses ne peut en même temps faire une allégeance affichée à une quelconque force politique, question de ne pas être à la fois juge et partie.
Ce qui, selon plusieurs sources recoupées n’est pas le cas pour Sieur Denis Kadima que l’on présente comme le candidat de l’Eglise de Jésus-Christ sur la Terre par le Prophète Simon Kimbangu.
Pour vrai, l’homme ne serait qu’un faire-valoir du pouvoir actuel dont l’ambition est d’avoir la mainmise de toutes les institutions de la République, y compris le contrôle de la sensible Institution d’Appui à la Démocratie qu’est la CENI.
En effet celui à qui l’on voudrait faire porter la lourde charge de la gestion de la machine électorale après les ratés de Corneille Nangaa avait en décembre 2020 publié un Tweet propagandiste qui atteste, tout bien compté , ses accointances avec le régime actuel dans lequel on pouvait lire : « Le problème est que beaucoup des congolais avaient sous estimé cet homme » entendez le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Malheureusement les péripéties de ces derniers jours ont fini par le rattraper si bien qu’ à la veille de l’échéance du dépôt des candidatures au poste de Président de la CENI, pris dans un piège à cons, il s’empressera de tripatouiller précipitamment son profil sur son compte Twitter en écrivant : « J’ai publié cette photo afin d’éviter toute confusion avec le Président de la CENI ».
Echec et Mât. Les latins disaient « In cauda venenum » : « Le poison est dans la queue ». Autrement dit, « Le diable est dans les détails ». Et la boucle ainsi bouclée.
Rideau.
Eugène Ngimbi Mabedo