On se serait crû devant un brûlot lorsque d’emblée l’on voit le titre de cette publication qui se veut un grand déballage. Nenni ! Car à la lecture, le contenu pompeux et ronflant s’avère tristement sablonneux.
Comme si cela ne suffisait pas, l’auteur de ce chiffon, le ci-devant André-Appolinaire Journaliste d’investigation, emmuré dans cette fausse identité, dissimule son ID pour ne pas qu’il subisse la rigueur de la critique et soutenir sa ligne de défense, mais surtout les feux de la loi, tant l’irresponsabilité et les imputations sont ici patentes.
Un professionnel est celui qui s’assume lorsqu’il se sait dans l’exactitude et la rectitude factuelles. Autrement, c’est rien moins que de la lâcheté.
Et c’est là que pèche à nouveau l’anonyme de cette feuille de choux : l’amalgame. Tout y passe : l’ACAJ et Maître Georges Kapiamba ; Albert Yuma Mulimbi; le détournement de 12 Millions USD par Jules Alingeté de l’IGF en complicité avec Madame La Ministre sortante de l’Economie ; Docteur Noël Tshiani Muadiamvita dans ses frasques familiales avant d’ atterrir sur le Président du Sénat qu’il traite de tous les noms d’oiseaux, l’affublant au passage de tous les péchés d’Israël.
Et qui laisse transparaître entre les lignes, que les tireurs embusqués se cachent sous les oripeaux d’une main traîtresse de ceux qui ruminent tout bas leur désarroi pour des postes ventriloquents non perçus au nom d’un partage équitable et équilibré et qui, tels des serpents, et l’auteur irrévérencieux en cite malencontreusement quelques-uns, tentent en désespoir de cause de cracher un semblant de venin devenu inoffensif. Morte la bête, mort le venin!
Pas né de la dernière pluie
Et L’Honorable Sénateur Modeste Bahati Lukwebo n’est pas homme à qui l’on apprendrait aujourd’hui l’abécédaire de la praxis politique comme c’est le cas pour la plupart de ceux qui ont été entérinés par la machine à voter, la résonnance d’une caisse des gens que tout le monde savait nommés , listés et désignés d’avance. Et si donc il ne s’apparente des sentiers battus, c’est qu’il est un vrai politique.
Cet homme qui a fourbi ses premiers pas depuis les années 1990 réfléchissait déjà, comme Eugène Banyaku Luape Epotu et autres Augustin Kanunk’a- Tshiabo voici donc près de 4 décennies sur la voie royale la plus prégnante pour aider le pays de Lumumba et de Kasa-Vubu à décoller économiquement et à figurer en bonne place dans le cercle soft des nations conviées à l’émergence. Et à cette époque, nombre d’entre ceux qui décochent aujourd’hui des flèches empoisonnées à son endroit n’étaient pas encore nés, politiquement s’entend.
Le patron de la SOCICO, la Société Civile du Congo aura été de tous les combats dès l’entame avec un apport des plus considérables qui fera élire feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme premier Ministre à la Conférence Nationale Souveraine.
Et le combat du Sphinx de Limete a été longtemps porté à bout de bras par la Société Civile du Congo dont l’actuel Président du Sénat a été le porte-étendard. Un vertébré de la race en voie de disparition comme le furent les Bavela, Dr Elias Numbi Mukanku le tonitruant Président National de l’Ordre des Médecins du Zaïre, Pierre Lumbi Okongo de la Solidarité Paysanne et autres Bampembe aux côtés de l’USORAL, l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés.
Que les novices en politique qui ne sauront l’atteindre à la cheville se ravisent, ces matamores qui oublient qu’il était déjà dans le lot de ceux à qui Joseph Kabila avait promis le peloton d’exécution pour leur liberté de pensée et d’approche, ses comparses expurgés de l’ancienne Majorité Présidentielle en 2015 pour avoir osé réclamer les élections pour 2016, ayant constitué le gros de ceux qui ont créé le G7, devenu Ensemble Pour la République sous le leadership de Moïse Katumbi Chapwe.
A l’arrivée de l’AFDL, Modeste Bahati Lukwebo fera partie de ceux qui seront emprisonnés à la prison Centrale de Makala débaptisé pour les besoins de la cause CPRK, le Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa, avec des biens confisqués et versés à l’OBMA, l’Office des Biens Mal Acquis.
Rien de neuf sous le soleil
Très peu ont crû qu’il pouvait affronter le Raïs durant la nébuleuse coalition FCC-CACH, sa tête mise à prix, ses biens menacés de spoliation sinon de confiscation tant à Kinshasa qu’à l’intérieur, au motif qu’il s’était désolidarisé de la ligne édictée par l’Autorité Morale domiciliée à Kingakati, au point d’oser briguer la présidence du Sénat en concurrence du candidat unique désigné d’autorité par l’Autorité Morale, ATM, Alexis Thambwe Mwamba.
Que des procès à charge et à décharge afin de le déposséder de son Label AFDC-A, ses lieutenants parmi les plus fidèles l’ayant quitté sans crier gare, estimant son sort scellé, et l’horizon de son avenir politique bouché…
Malheureusement ceux qui l’ont abandonné n’ont pas crû qu’il ait été l’une des pièces maîtresses du puzzle détonnant et architectonique que sera l’Union Sacrée de la Nation, nommé Informateur puis élu Président du Sénat.Au grand dam de tous ses détracteurs.
Mais cela, on le sait, ne pouvait être du goût de tous
Des officines lui ont même collé d’avoir bénéficié des largesses du Trésor public à hauteur de 5 Millions des dollars US afin de mener à bien sa mission d’Informateur.
Aujourd’hui, on lui en veut pour ses 3 Mégas Ministères, oubliant sa traversée du désert, lorsque l’omnipotente Néné Nkulu s’était fait fort de s’autoproclamer Autorité Morale de l’AFDC-A,gérant à qui mieux-mieux et seule le quota des cabinets ministériels pourtant dévolus au Fondateur !
Sans faire feu de tout bois dans le dossier touchant à la personnalité de l’ACAJ et tomber dans le piège de l’amalgame, nous croyons le temps inapproprié pour faire chanter un homme qui en a vu de toutes les couleurs, de vertes, de moins vertes et de pas vertes.
Serein, il poursuit la mission qui est la sienne, loin du tintamarre de ceux qui, recrutés dans l’oisiveté, croit ce fidèle chrétien enclin à la distraction, en tentant un ravalement par le bas.
Bahati Lukwebo est un homme qui sait ce qu’il veut et tient à garder sa tête sur ses deux épaules. En toute modestie.
Et le grand déballage promis? Une vaste blague, mieux, une blague de mauvais goût. Les chiens aboient, la caravane passe
Eugène Ngimbi Mabedo
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